vendredi 2 septembre 2011

L'hôte... (Partie 3)


22h. Ils sont installés dans la salle à manger, je leur apporte les plats. Chacun est installé à un bout de la table, ils conversent tranquillement pendant que j’exécute mes allers et retours de la table à la cuisine. La discussion est animée mais je n’y prête pas attention, je suis dans mes pensées…

Il est temps de préparer le dessert : je coupe les fruits en petits morceaux et les répartis dans deux coupelles. Je prends ceux qui me paraissent moins « jolis » que les autres et m’empresse de les manger. Je sais qu’il ne me verra pas mais je le fais rapidement. J’aime sentir le goût de la pêche dans ma bouche, j’en reprends un morceau. Je crois que la pêche a un goût d’interdit et je m’en délecte.

L’odeur du chocolat fondu emplit mes narines et me sort de mes rêveries. Je le verse dans deux grandes tasses et pose sur le plateau deux piques pour les fruits.
Il est temps de servir ces messieurs. Je m’approche délicatement de la table et dispose les coupelles et les tasses de chocolat fondu. Je tends la première pique à Mon Maître et me dirige ensuite vers Charles pour lui tendre la sienne. Il me saisit la main et me dit qu’il a envie de déguster son dessert différemment. Je le regarde surprise, ne comprenant pas ce qu’il veut me faire faire.

« Enlève ta nuisette, Caroline et viens t’installer près de moi, les seins posés sur la table et tes fesses tournées vers moi ». Je regarde Mon Maître, je guette une réaction de sa part, rien, il m’observe, l’air plutôt impatient. Je m’exécute malgré ma gêne et ôte ma nuisette. Je plaque mes seins contre la table ainsi que mon ventre et je ne bouge plus. Il reprend sa conversation avec Mon Maître, ma tête est tournée vers lui mais je ferme les yeux.
Soudain je sens une main qui glisse le long de ma colonne et se dirige lentement vers mes fesses. Ses doigts frôlent mon anus et remontent lentement, il me dit d’un ton calme : « Ouvre-moi tes fesses, largement, Caroline ». Je suis mal à l’aise, gênée de me dévoiler ainsi à un inconnu mais j’attrape mes fesses avec mes mains et les tiens écartées. Ses doigts me caressent lentement, avec précision, ils frôlent mon petit trou, je me contracte instinctivement. « Ne bouge pas, Caroline et cambre toi » me dit-il calmement.

Je sens un liquide chaud couler sur le bas de mon dos, je reste cambrée, j’attends. Il prend un fruit avec sa pique et le fait glisser sur mes reins. Je l’entends déguster son morceau de fruit nappé de chocolat. Il recommence l’opération plusieurs fois, je ne bouge pas, je sens l’odeur du chocolat, son contact sur ma peau est assez étrange, je me détends peu à peu… Un autre morceau de fruit, il joue avec, le fait glisser le long de mon dos, le trempe au creux de mes reins et descend vers mon trou. Il joue avec mes sens, se délecte de ma position ainsi offerte. Le fruit vient se poser sur mes lèvres, il me demande de le lécher délicatement. Je m’applique et lèche le chocolat qui enrobe le fruit, je crois que c’est un morceau de pêche. Il retire la pique, trempe à nouveau le fruit dans le chocolat et le porte à sa bouche.

Ma position est inconfortable et je ne peux m’empêcher de bouger « Je crois que notre demoiselle s’impatiente » lance Charles en direction de Mon Maître. J’entends celui-ci se lever et s’approcher de nous. Je n’ai pas le temps de sentir sa main dans mes cheveux qu’un doigt me pénètre violemment, je ne peux retenir un cri. Charles laisse son doigt en moi sans bouger pendant que Mon Maître approche ses doigts de ma bouche. Je lèche ses doigts tout doucement, deux sont dans ma bouche. Charles m’ouvre à son tour avec un autre doigt, il commence des va et vient lents et durs à la fois. Je me concentre sur les doigts de Mon Maître, trois sont maintenant dans ma bouche. J’ai l’impression que les deux hommes jouent avec moi, ils accordent leurs mouvements, leurs rythmes et m’ouvrent chacun de leur côté.

Charles retire d’un coup sec ses doigts, la douleur me fait relever la tête mais Mon Maître saisit fortement mes cheveux et plonge à nouveau ma bouche sur ses doigts. J’ai l’impression que je vais m’étouffer, que je respire mal et ma position est toujours aussi inconfortable.
Je sens Charles derrière moi, debout, je sens son sexe à l’entrée de mes fesses. Il me saisit par les hanches et s’enfonce brutalement en moi. Je ne peux pas bouger, la main de Mon Maître me bloque la tête, je ne suis plus que deux trous à leur disposition.

Les mouvements de Charles se font plus amples, il rentre et sort en moi, je sens sa queue dans mon ventre, elle me laboure, je me sens transpercée, remplie. Les doigts de Mon Maître deviennent de plus en plus insistants, offensifs, je ressens son animalité, sa force, sa rage. Je ne suis plus qu’un objet entre leurs mains, une poupée prise de deux côtés, je n’ai plus de forces, je ne lutte pas, je subis. Je subis cette queue qui me transperce et qui s’acharne sans relâche, avec force, violence et je subis ces doigts qui me fouillent, me malmènent, et m’empêchent de crier.
Un râle puissant suivi d’un dernier grand coup au fond de mes fesses, les mains de Charles serrent mes hanches et il jouit en moi puissamment. La main de Mon Maître dans ma bouche se retire d’un coup sec, je suis épuisée, vidée…

Une main me caresse le dos, je reconnais celle de Mon Maître, je sais que je peux émerger doucement, mes mains relâchent mes fesses et viennent se poser près de mon visage. Ses caresses continuent tout doucement, ses mains s’approchent de mon sexe, je ne peux retenir un frisson de plaisir, je suis trempe. Ses doigts glissent sur mon bouton, je tends mon corps, j’ai envie qu’il me touche encore, qu’il n’arrête pas.
Charles vient glisser sa main dans mes cheveux, caresse mon visage et dit d’un ton taquin « J’ai bien envie d’entendre hurler ta petite chienne !».