mardi 22 novembre 2011

V. comme Vanille, C. comme Chocolat… Un savoureux Caramel

20h15, je prends le métro, j’aime cet instant où je traverse la ville, la tête en ébullition. J’ai choisi de garder mes sous vêtements, j’avais envie de sentir ses mains me les enlever, une mise à nue dans l’art et la manière, je l’imagine délicate, tendre, simple. Changement à Châtelet, l’air s’engouffre dans mes vêtements, j’aime le sentir près de mon intimité, je souris, je me sens coquine, joyeuse, spontanée. J’ai envie de lui, maintenant.
20h56, je sors du métro, je me dirige lentement vers son appartement, mes talons claquent sur le sol, un regard vers le parc des Buttes Chaumont.
« Ces instants partagés deux jours plus tôt dans ce même parc, une vue magnifique, des regards qui se croisent, des mots échangés ».
8ème étage. Je suis dans l’ascenseur, dernier coup d’œil dans le miroir, je me trouve jolie, j’ai envie de ses lèvres, mon bas ventre s’enflamme. La porte s’ouvre, il m’accueille avec un grand sourire et me fait rentrer chez lui.
Une amie est là, ses deux colocataires, je déguste mon verre de vin blanc en essayant de suivre les conversations, mes pensées sont ailleurs, je sens son regard sur moi, j’intercepte un discret clin d’œil. Je souris encore et encore, je me sens bien…

23h, nos regards se croisent de plus en plus souvent, les deux amies quittent l’appartement, les colocataires se retirent dans leurs chambres.
On se regarde, on sourit, il vient m’embrasser délicatement, me prend dans ses bras, me fait rire. Je suis bien, mieux que bien, je suis heureuse, je savoure chaque instant.
J’ai envie de lui, de lui sauter dessus mais je ne sais plus faire ça, je n’ose plus faire ça. Je préfère le laisser mener la danse, ça me rassure… Il m’entraîne dans sa chambre, referme la porte et continue à m’embrasser. Ses mains dessinent les contours de mon corps, les miennes restent près de son visage, touchent son cou, prennent ses cheveux. Il est très délicat, ces effleurements me rendent folles, j’ai envie qu’il me prenne là, maintenant, tout de suite.
J’enlève mes talons pour mieux me blottir dans ses bras, je sens son odeur, j’ai envie de goûter sa peau. Il m’entraîne vers le lit, j’aime sentir son poids sur moi, sa main dans mes cheveux, dure et douce à la fois. Ses baisers se font plus pressants, ses mains plus sûres. J’ôte mes bas pour mieux sentir le contact avec sa peau, sa main se dirige vers mon intimité, ses doigts jouent délicatement avec mon clitoris, puis se retirent pour parcourir mon corps. L’attente me rend folle, j’ai envie de lui, de le toucher, de le sentir. Je glisse mes mains sous son pull pour les promener sur son torse, une fois mes ongles, l’autre mes doigts pour découvrir sa peau. Il se met torse nu et entreprend de me dévêtir. Chaque seconde est un délice, il dénude mon corps peu à peu. Il s’arrête au moment d’enlever le bas, il le fait glisser le long de mes jambes et je sens l’air frôler mon sexe. Instant magique pour moi, je sais qu’à cet instant j’ai envie de me donner à lui. Ses baisers reprennent le long de mon corps et sa bouche se dirige vers mon intimité. Je suis partagée par l’envie de le laisser faire et de l’arrêter. Je ne sais plus ce que ça fait, je ne connais plus les sensations, je n’ai plus l’habitude que l’on se concentre uniquement sur mon plaisir…
Je décide de le laisser faire, de me laisser surprendre, sa bouche fouille mon intimité, c’est chaud, intense mais je ne peux m’empêcher de regarder sa tête entre mes cuisses. Je décide de fermer les yeux et de me laisser aller au plaisir, juste vibrer sous ses coups de langue…
Sensations fortes, je me demande ce qu’il ressent, une main caresse ma poitrine tandis que l’autre s’approche de mes fesses. Ma réaction est immédiate, mon corps s’ouvre davantage, son doigt s’immisce dans mon trou, je mouille encore plus, ses caresses ne cessent pas, le plaisir m’envahit d’un coup, mon corps se tend sous ses coups de langue, j’ai des spasmes et je jouis fortement…
Il vient s’étendre à côté de moi et me caresse tout le corps, je l’embrasse sur la bouche, j’aime sentir mon intimité et la goûter. Ses yeux plongent dans les miens, il me murmure « Tu es sucrée »… J’ai l’impression d’être un fruit délicieux, j’ai envie qu’il me dévore. Ses caresses reprennent doucement, j’ai envie de sa queue, je n’ai pas encore osé la toucher. Je me redresse et commence à l’embrasser sur le torse, je pose des baisers, je lèche et je descends doucement vers son sexe tendu… J’ai envie de lui faire plaisir, de m’occuper de lui, de le découvrir cm par cm. Mes cheveux glissent le long de son torse pendant que mes mains font connaissance avec son sexe. Il est doux, long, il me donne envie.
J’approche ma bouche de son sexe tendu et commence à le lécher de haut en bas, je m’attarde sur le gland, je goûte, j’humidifie, je prends en bouche, je me retire. Je joue avec sa queue, j’aime la sentir vibrer dans ma bouche, ses mains se font plus sûres et me tiennent fermement les cheveux. Il force ma bouche à certains moments, poussant son sexe au fond de ma gorge. J’ai des hauts le cœur mais je ne dis rien, je continue, j’avale sa queue, je la lèche encore et encore. Il se retire et m’attire vers lui pour que je l’embrasse.

1h35.
Je suis étendue sur le ventre, il caresse mes fesses, les lèche, les touche, je suis trempe, j’ai envie de lui, de sentir sa queue en moi, mon ventre se tord. Je redresse mes fesses et il rentre en un coup de queue en moi, je ne sais définir si je ressens du plaisir ou de la douleur, il est allé tellement loin que j’en ai la respiration coupée. Il continue ses va et vient, m’attrapant fermement les hanches, je me sens poupée entre ses doigts, je subis ses grands coups de queue. Le plaisir monte en moi, l’animale se réveille. Un doigt vient se placer à l’entrée de mes fesses, je suis offerte, mes fesses se tendent, je sens mon trou prêt à l’accueillir. Deux doigts s’enfoncent en moi, je m’empale sur eux, je veux les sentir au fond de moi. Il les retire sèchement et je sens sa queue à l’entrée de mon trou. J’ai peur et j’ai envie, j’attends, je ne bouge pas… Sa queue rentre lentement en moi, cm par cm, j’ai envie qu’elle ne touche jamais le fond, que ce moment dure une éternité. Je perds pied, je ne suis qu’un trou qui subit ces allers retours d’une lenteur incroyable qui me rendent folle. Encore, encore, encore… Le rythme s’accélère d’un seul coup, surprise, j’esquisse un mouvement mais ses mains me maintiennent fermement les hanches. Aucun mot, juste une pression forte sur mes hanches et une claque sur mes fesses. Je ne bouge plus, je subis, je subis ses grands coups de queue au plus profond de mon être. Je me sens partir encore, j’ai envie de recevoir encore et encore, d’être à lui, d’être son trou, je me laisse submerger par le plaisir et je jouis sous ses coups de queue.

Je ne bouge plus, il me laisse le temps de récupérer…Il me caresse le dos, les fesses, m’embrasse. Je me retourne pour lui faire face, j’écarte les jambes pour le sentir s’écraser sur moi de tout son poids. Ses doigts glissent en moi quelques instants, il les retire et les amène vers ma bouche. Docilement je m’exécute et lèche ses doigts avidement. Sa queue ne tarde pas à rentrer en moi et à me pénétrer de toute sa puissance. Je suis secouée, ballotée, défoncée, je subis ses envies, sa fougue. Je redeviens chienne, je mouille à nouveau, je sens le plaisir m’envahir à nouveau. Je joue avec mes hanches, je contracte mon sexe, j’ondule, je danse… Il se retire et m’éjacule sur le corps. Je suis heureuse, je m’amuse, je ris, je jouis…

A suivre..

lundi 21 novembre 2011

Jour V.

J'y ai pensé tout le week end, mon corps aussi... Je me suis caressée trois fois, orgasmes puissants... Et j'attends,j'attends, j'attends... J'attends ce moment depuis si longtemps, découvrir son corps, sentir ses mains sur ma peau, ses lèvres qui parcourent mon corps.
Je n'ai pas envie de porter de sous vêtements, c'est mon choix, il ne m'a rien imposé. Je crois que ça me rassure de rester un peu "soumise". Je ne sais pas où je mets les pieds, l'inconnu, pas de scénario pré défini et perceptible, juste deux corps qui se retrouvent. Deux corps qui vont essayer de parler, de deviner, de vibrer...
Je compte les heures, mon corps est en éveil, je m'impatiente, j'ai encore envie de me caresser.
Première fois que je suis aussi intimidée, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas savoir comment faire, peur de mon corps... Mais j'ai envie de ces heures passées avec lui. J'ai envie de plonger dans son regard, de ne pas baisser les yeux, d'être là, consciente.
Je ferme les yeux, doucement, je respire... Je laisse les sensations m'envahir, j'écoute, je prends mon temps...
Ma main descend lentement sur ma poitrine, mes tétons sont durs et j'aime les faire glisser sous mes doigts. Je poursuis mon chemin vers mon sexe, le frôlement de mes doigts fait naître des sensations exquises. J'écarte les jambes, ma main caresse en douceur, je plonge deux doigts en moi, je ne bouge pas, je savoure l'instant. J'aime les ressortir humides, j'aime ce moment où je deviens animale. Mes doigts se dirigent vers mon clitoris et les petites pressions exercées m'excitent davantage.
Je reprends mes caresses, je ne veux pas jouir trop vite, je veux savourer, fermer les yeux encore et encore et imaginer que ce sont ses doigts qui me découvrent...
Et si mon désir l'effrayait? Si j'étais "trop" animale? S'il n'aimait pas mon corps? ... Les questions que je me posais trop souvent, la pression mise par certains ou certaines.
Si, si, si, si ça ne "marchait" pas, ce ne sera pas Moi, ce ne sera pas Lui, ce sera comme ça.

Je crois que je n'ai pas trop de doutes, l'envie est là, depuis quelques jours elle m'accompagne, je me laisse porter, je savoure, je vibre, plus que quelques heures et je le retrouve...

Un dernier orgasme solitaire pour mieux se diriger vers le plaisir partagé.

mardi 8 novembre 2011

"Homme blessé, homme blessant"




Pas de remarques acides, l'animal trop fier a été touché, il s'est défendu comme il a pu...

Je n'en sors pas "amoindrie", mais grandie.
Il est temps pour moi de faire confiance à la vie, à mes ressentis.

Le sexe ne fait pas tout, je cherche de la cérébralité avant tout.

Une "MusesoumiseLibre", comme dirait V.

Et l'envie d'écrire revient peu à peu... Alors, elle est pas belle la vie?

vendredi 2 septembre 2011

L'hôte... (Partie 3)


22h. Ils sont installés dans la salle à manger, je leur apporte les plats. Chacun est installé à un bout de la table, ils conversent tranquillement pendant que j’exécute mes allers et retours de la table à la cuisine. La discussion est animée mais je n’y prête pas attention, je suis dans mes pensées…

Il est temps de préparer le dessert : je coupe les fruits en petits morceaux et les répartis dans deux coupelles. Je prends ceux qui me paraissent moins « jolis » que les autres et m’empresse de les manger. Je sais qu’il ne me verra pas mais je le fais rapidement. J’aime sentir le goût de la pêche dans ma bouche, j’en reprends un morceau. Je crois que la pêche a un goût d’interdit et je m’en délecte.

L’odeur du chocolat fondu emplit mes narines et me sort de mes rêveries. Je le verse dans deux grandes tasses et pose sur le plateau deux piques pour les fruits.
Il est temps de servir ces messieurs. Je m’approche délicatement de la table et dispose les coupelles et les tasses de chocolat fondu. Je tends la première pique à Mon Maître et me dirige ensuite vers Charles pour lui tendre la sienne. Il me saisit la main et me dit qu’il a envie de déguster son dessert différemment. Je le regarde surprise, ne comprenant pas ce qu’il veut me faire faire.

« Enlève ta nuisette, Caroline et viens t’installer près de moi, les seins posés sur la table et tes fesses tournées vers moi ». Je regarde Mon Maître, je guette une réaction de sa part, rien, il m’observe, l’air plutôt impatient. Je m’exécute malgré ma gêne et ôte ma nuisette. Je plaque mes seins contre la table ainsi que mon ventre et je ne bouge plus. Il reprend sa conversation avec Mon Maître, ma tête est tournée vers lui mais je ferme les yeux.
Soudain je sens une main qui glisse le long de ma colonne et se dirige lentement vers mes fesses. Ses doigts frôlent mon anus et remontent lentement, il me dit d’un ton calme : « Ouvre-moi tes fesses, largement, Caroline ». Je suis mal à l’aise, gênée de me dévoiler ainsi à un inconnu mais j’attrape mes fesses avec mes mains et les tiens écartées. Ses doigts me caressent lentement, avec précision, ils frôlent mon petit trou, je me contracte instinctivement. « Ne bouge pas, Caroline et cambre toi » me dit-il calmement.

Je sens un liquide chaud couler sur le bas de mon dos, je reste cambrée, j’attends. Il prend un fruit avec sa pique et le fait glisser sur mes reins. Je l’entends déguster son morceau de fruit nappé de chocolat. Il recommence l’opération plusieurs fois, je ne bouge pas, je sens l’odeur du chocolat, son contact sur ma peau est assez étrange, je me détends peu à peu… Un autre morceau de fruit, il joue avec, le fait glisser le long de mon dos, le trempe au creux de mes reins et descend vers mon trou. Il joue avec mes sens, se délecte de ma position ainsi offerte. Le fruit vient se poser sur mes lèvres, il me demande de le lécher délicatement. Je m’applique et lèche le chocolat qui enrobe le fruit, je crois que c’est un morceau de pêche. Il retire la pique, trempe à nouveau le fruit dans le chocolat et le porte à sa bouche.

Ma position est inconfortable et je ne peux m’empêcher de bouger « Je crois que notre demoiselle s’impatiente » lance Charles en direction de Mon Maître. J’entends celui-ci se lever et s’approcher de nous. Je n’ai pas le temps de sentir sa main dans mes cheveux qu’un doigt me pénètre violemment, je ne peux retenir un cri. Charles laisse son doigt en moi sans bouger pendant que Mon Maître approche ses doigts de ma bouche. Je lèche ses doigts tout doucement, deux sont dans ma bouche. Charles m’ouvre à son tour avec un autre doigt, il commence des va et vient lents et durs à la fois. Je me concentre sur les doigts de Mon Maître, trois sont maintenant dans ma bouche. J’ai l’impression que les deux hommes jouent avec moi, ils accordent leurs mouvements, leurs rythmes et m’ouvrent chacun de leur côté.

Charles retire d’un coup sec ses doigts, la douleur me fait relever la tête mais Mon Maître saisit fortement mes cheveux et plonge à nouveau ma bouche sur ses doigts. J’ai l’impression que je vais m’étouffer, que je respire mal et ma position est toujours aussi inconfortable.
Je sens Charles derrière moi, debout, je sens son sexe à l’entrée de mes fesses. Il me saisit par les hanches et s’enfonce brutalement en moi. Je ne peux pas bouger, la main de Mon Maître me bloque la tête, je ne suis plus que deux trous à leur disposition.

Les mouvements de Charles se font plus amples, il rentre et sort en moi, je sens sa queue dans mon ventre, elle me laboure, je me sens transpercée, remplie. Les doigts de Mon Maître deviennent de plus en plus insistants, offensifs, je ressens son animalité, sa force, sa rage. Je ne suis plus qu’un objet entre leurs mains, une poupée prise de deux côtés, je n’ai plus de forces, je ne lutte pas, je subis. Je subis cette queue qui me transperce et qui s’acharne sans relâche, avec force, violence et je subis ces doigts qui me fouillent, me malmènent, et m’empêchent de crier.
Un râle puissant suivi d’un dernier grand coup au fond de mes fesses, les mains de Charles serrent mes hanches et il jouit en moi puissamment. La main de Mon Maître dans ma bouche se retire d’un coup sec, je suis épuisée, vidée…

Une main me caresse le dos, je reconnais celle de Mon Maître, je sais que je peux émerger doucement, mes mains relâchent mes fesses et viennent se poser près de mon visage. Ses caresses continuent tout doucement, ses mains s’approchent de mon sexe, je ne peux retenir un frisson de plaisir, je suis trempe. Ses doigts glissent sur mon bouton, je tends mon corps, j’ai envie qu’il me touche encore, qu’il n’arrête pas.
Charles vient glisser sa main dans mes cheveux, caresse mon visage et dit d’un ton taquin « J’ai bien envie d’entendre hurler ta petite chienne !».



dimanche 21 août 2011

L'Hôte... (Partie 2)

Je le regarde tout en avançant doucement, il m’impressionne, je le trouve très grand…

Je me dirige vers lui hésitante et me place à genoux devant son fauteuil. Il me regarde avec insistance et tend sa main pour caresser mes cheveux. De son autre main il défait les boutons de son pantalon et sort son sexe dressé, que Je regarde discrètement, il est à la taille de l’homme, grand, fier, incisif.

La main de Charles se fait plus ferme et il approche ma bouche de son sexe dressé. Je ferme les yeux et ouvre machinalement la bouche pour recevoir sa queue, je lèche le gland tout doucement, comme s’il s’agissait de celui de Mon Maître. C’est une sensation étrange, une autre odeur, une nouvelle texture, une forme différente. Ma motivation ne doit pas être criante et je ne fais que peu d’efforts. La main de Charles me saisit les cheveux et il me relève la tête vivement « Ouvre les yeux et regarde ton Maître, Caroline ! ». Je m’exécute et croise le regard sombre de Mon Maître, je ressens son mécontentement, je déteste le mettre en colère…
Il ne prononce que quelques mots « Applique-toi Caroline et je t’interdis de fermer les yeux, c’est impoli ! ». Son ton est dur, cassant, je suis vexée, en colère mais je ne veux pas le montrer. J’en veux à Mon Maître qui m’impose de regarder son ami… La main de Charles desserre son étreinte mais me ramène rapidement vers son sexe. J’ouvre à nouveau la bouche et m’applique à humidifier son sexe sur toute la longueur, il écarte les jambes pour que je puisse accéder plus facilement à la base de sa verge. Je n’ose pas encore la prendre en bouche alors je le lèche encore et encore de haut en bas, de bas en haut. Je couvre sa queue de salive.

Il me tire la tête en arrière et m’ordonne d’ouvrir grand la bouche, il plonge son regard dans le mien, intensément. Je ne baisse pas les yeux, je maintiens son regard. Je sens qu’il essaie de déchiffrer mes pensées… Sa main pesante me ramène vers sa queue et me force à l’avaler toute entière. J’ouvre ma bouche au maximum mais ce n’est pas suffisant. Son sexe me remplit la bouche j’ai du mal à respirer. Il maintient la pression et me force à aller jusqu’au bout, mes yeux pleurent, j’ai l’impression que je vais vomir. Sa main m’attrape à nouveau et me dégage de son sexe. J’halète, j’ai du mal à respirer. Il soulève mon menton, me regarde dans les yeux et me demande d’ouvrir à nouveau la bouche. Je mets un peu de temps à m’exécuter, il me fixe et plonge ma tête vers son sexe. Je suis mieux préparée mais sa taille me gêne toujours autant. Il relâche la pression de sa main et je commence des va et vient rapides tout en essayant de reprendre mon souffle. Ses gestes se font moins durs et je sens qu’il se détend peu à peu…

Il glisse sa main dans mes cheveux avant de s’installer confortablement dans le fauteuil. Je poursuis mes caresses avec plus d’entrain et m’applique à le faire jouir. Je veux que Mon Maître soit fier de moi. Ma langue s’agite le long de son sexe pendant que ma bouche essaie d’engloutir au maximum sa grande taille. Je sens sa respiration de plus en plus forte. Je glisse mes mains le long de son sexe et entreprends de le masturber. Il pousse son sexe encore plus profond dans ma gorge. Je résiste, je ne pars pas, je subis ses assauts les larmes aux yeux. Sa main revient se poser sur ma nuque qu’il maintient fermement au dessus de sa queue. Je sens son sexe grossir dans ma bouche, mes lèvres enserrent son gland. Un son rauque et puissant, puis des jets de foutre inondent ma gorge. Je ne sais pas si je peux avaler, je n’en ai pas envie, mais j’attends les consignes. Je ne bouge pas, tête baissée, larmes aux yeux, j’attends.
Mon Maître se dirige lentement vers moi, s’agenouille, me caresse doucement les cheveux en me disant qu’il est fier de moi. Je souris timidement, la bouche pleine, il pose un baiser sur mes lèvres « Tu peux avaler maintenant… Tu as eu ton repas, le nôtre nous attend ! ».

lundi 25 juillet 2011

Un château nommé désir...



Douze hommes: une troupe de routiers, des armes, des peaux de bêtes, du fer, des chaînes, des cris, de la puissance, de la sauvagerie... Non ce n'est pas un rêve érotique mais mon lieu de stage samedi dernier.
Une journée sous le signe d'une fête médiévale pour faire découvrir le château...
Moi, au milieu, dans ma robe orangée entrain d'observer tous ces hommes, torse-nu...
En quelques minutes mon esprit s'égare. J'imagine le château vide, à ma disposition; j'imagine la grande salle avec sa cheminée imposante dans laquelle crépite un feu; j'imagine des peaux épaisses installées devant le foyer.

Je suis à genoux sur les peaux, ma robe ne me permettant pas une position plus confortable. Il se dirige vers moi lentement, soulève mon menton de la pointe de son épée et me demande de retirer son armure. Je lui enlève d'abord son casque qui ne laisse voir que ses yeux, puis je défais sa côte de maille et sa chemise, dévoilant ainsi son torse. Je glisse mes mains sur sa poitrine encore chaude, il me saisit par les cheveux et m'attire vers sa bouche. Il m'embrasse férocement avant de me diriger vers son entrejambe. Il me tient toujours les cheveux pendant que je défais les lacets de son vêtement. Son sexe est tendu et il s'empresse de poser ma bouche dessus. Je m'éxecute rapidement, essayant d'ouvrir ma bouche au maximum. Il est féroce, dur, me tire les cheveux, me malmène mais j'essaye de rester concentrée... Il me repousse brutalement, écrase ma tête sur le sol et soulève ma robe. J'essaie de protester et de me relever mais il me saisit les deux poignets et les maintient dans mon dos.
je sens sa queue à l'entrée de ma fente, un grand coup de rein qui me fait crier puis il est en moi. Il commence de longs va et vient, ma position est inconfortable, je sens l'odeur des peaux, je suis secouée par ses grands coups de rein. Je m'ouvre, j'appelle, j'en veux encore... Je veux qu'il joue avec ses armes sur mon corps nu, je veux qu'il me possède près des flammes, je veux sentir toute sa puissance de mâle...


Le bruit des épées contre les boucliers me sort de ma torpeur... il est temps de se remettre au travail et de se concentrer...

lundi 18 juillet 2011

"J. ou l'Homme qui a fait renaître mon désir"

Ce fut tout d'abord "L'homme qui ne répondait jamais aux messages"... Puis l'homme insistant...

Ce fut l'homme de dos, imposant, dans le salon de l'hôtel Pullman.
Puis nos regards se croisent, il m'invite à m'asseoir sur un tabouret près de lui. Il ne parle pas fort, il me regarde, me questionne.
Oui je suis venue, malgré les tentatives de "manipulation", et je vais le regarder dans les yeux jusqu'au bout. J'ai besoin de soutenir ce regard, de le sonder, d'y chercher une vérité, de comprendre l'homme, le Maître...

Notre rdv ne devait durer que 30 minutes, c'était convenu, je venais d'accord, mais je ne pouvais lui accorder plus de temps.
5 min avant la fin, il me demande si je souhaite relever un défi "Rentrer dans les toilettes des hommes, me mettre face au mur, jambes écartées et l'attendre".

Mes pensées s'évadent, j'hésite... Je ne me sens pas prête, j'ai peur de ne pas supporter qu'il me touche, mais ses mots m'ont troublé et j'aime relever les défis, me dépasser...
Je me lève et j'y vais. Les toilettes sont vastes, je me place dans la position exigée et j'attends, le front contre le carrelage frais. Je ferme les yeux, je veux juste ressentir, sentir...
Deux coups à la porte, je me raidis et resserre mes jambes par réflexe. Ses mains viennent se poser sur mes hanches, il me demande avec une grande douceur d'écarter les jambes. Il le répète trois fois, je finis par le faire. Je suis gênée, sa main remonte le long de mes cuisses, je suis trempe, je le sens. Ses doigts glissent sur ma fente et rentrent en moi.

Cet instant ne dure que quelques secondes, mais tout revit en moi, je sens ce désir qui me dépasse, j'ai envie de redevenir chienne, animale, sensuelle. Je veux plus, plus, plus...

Je le retrouve dehors comme promis, Il m'attend, stoïque "Je vous croyais frigide, Mademoiselle"... Je le pensais aussi, mon désir était inexistant, je n'arrivais plus à prendre de plaisir... Puis tout s'est réveillé, j'ai redécouvert toutes ces sensations magiques...

"Voulez-vous me suivre à mon bureau?" Ma raison me dit non, mon corps hurle OUI...
Je souris et le suis...

mercredi 6 juillet 2011

L'Hôte...

Quelques mots prononcés par Mon Maître :
« Un ami vient me rendre visite ce soir, je veux que tu le traites aussi bien que moi ».
C’est un peu flou pour moi, oui je serai polie, aimable, douce… Mais qu’attend il de moi précisément ? Je n’ai pas vraiment le temps de me poser la question, je dois me préparer et respecter ses consignes. Tenue de mon choix, mais tenue légère qui me rende « disponible ».
J’opte pour ma nuisette noire, beau décolleté, légèrement transparente, qui met mon corps en valeur…

20h. Tout est prêt. Notre hôte ne devrait plus tarder. Je suis inquiète, je ne sais rien de lui, mes questions sont restées sans réponse, j’ai du me contenter d’un « Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais ! ».
Deux coups frappés contre la lourde porte de bois, mon cœur cogne autant dans ma poitrine. Mon Maître se dirige vers le porte, je me tiens un peu en retrait, j’observe.
Il est grand, très grand, de grandes mains, bien habillé, des couleurs sombres qui s’accordent avec se chevelure dense et brune.
Les deux hommes parlent, s’agitent, ils sont heureux de se retrouver… Je suis silencieuse et immobile derrière Mon Maître, je les regarde.
Mon Maître me regarde et me demande d’approcher « je te présente Caroline, Charles, notre demoiselle de compagnie pour la soirée ».
« Je suis enchanté, Caroline, Votre Maître m’a longuement parlé de vous ».
« Je suis enchantée aussi, Monsieur » les mots sortent difficilement de ma bouche tellement je suis impressionnée. Je rougis et m’empresse de baisser les yeux…
Sa main vient relever mon menton, il me regarde en silence, plonge son regard dans le mien, je n’ose esquisser le moindre geste… Sa bouche s’approche de mon visage, je serre les lèvres, Il vient déposer un baiser sur mon front. Je n’ose toujours pas bouger, ils me regardent tous les deux. Mon Maître finit par briser ce silence en me demandant d’aller chercher les rafraichissements et de les rejoindre au salon.

Je les retrouve tous deux installés dans de confortables fauteuils, face à face, en pleine conversation. Je pose délicatement le plateau sur la table ronde et commence à servir le champagne. Je sers notre hôte en premier et me dirige ensuite vers Mon Maître pour m’asseoir à ses pieds. Il me caresse doucement les cheveux et pose la coupe sur mes lèvres. Je bois délicatement le champagne qu’Il m’offre et il vient poser ses lèvres sur les miennes.
« Prosterne toi devant moi ». Je suis encore perdue sur ses lèvres et je mets quelques secondes à réagir… « Tu as très bien entendu, Caroline ».
C’est le moment où je dois m’exécuter si je ne veux pas risquer la punition. Mais je sais qu’en me prosternant à ses pieds, je découvrirai toute mon intimité à notre hôte.
Je me mets face à Mon Maître et me penche vers ses pieds, prenant bien soin de laisser mes fesses sur mes pieds. Je ne bouge plus, Il ne dit rien, je souris intérieurement en pensant que ma technique a marché jusqu’au cruel « Cambre toi bien, comme d’habitude, Caroline, et écarte bien les jambes ».
Plus le choix, je le déteste, Il connaît ma pudeur… Alors je ferme les yeux, j’enfouis ma tête entre mes bras et relève mes fesses en écartant les cuisses. Je m’imagine obscène, aucune retenue, offerte aux yeux d’un inconnu.
Ce moment me paraît durer une éternité, je ne veux pas entendre ce qu’ils disent, je reste dans ma bulle, dans mes pensées.
Une main saisit mes cheveux, m’obligeant à me redresser, et m’attire vers son entre jambe. La queue de Mon Maître est dressée et je m’empresse de la prendre en bouche. J’aime sentir son gland gonfler entre mes lèvres, j’aime m’occuper de Lui, mouiller de ma salive son sexe et l’avaler entièrement. Je ne pense pas, je suis juste une bouche, un trou destiné à lui faire plaisir. Sa main retient toujours mes cheveux prisonniers et me force à l’avaler profondément. Ma langue tourbillonne autour de sa queue, je la sens grossir de plus en plus, je suis excitée, j’ai envie de Lui, tout de suite, maintenant.

Je continue mes va et vient le long de sa hampe, je veux qu’Il sente à quel point je suis docile. Ma salive coule abondamment le long de sa queue dressée, j’ai envie de le dévorer, je me jette avidement sur ses couilles, je sais qu’Il aime ça. Je les prends en bouche, les aspire, les lèche, les fais rouler sous ma langue…

Soudain, ma tête est rejetée en arrière, Il me tire par les cheveux et plonge son regard dans le mien. Je ne comprends pas, Il ne bouge pas… Je sens des doigts glisser sur ma joue, descendre sur mon cou, ils se dirigent vers ma poitrine. J’ai un mouvement de recul mais Mon Maître me tient fermement par les cheveux et vient placer son autre main sur mon cou exerçant une pression de plus en plus forte. « Ne bouge pas ».
Trois mots seulement, mais prononcés avec une telle conviction que je n’ose pas esquisser le moindre geste.
Je sens la main de Charles caresser ma poitrine à travers ma nuisette et descendre vers mon intimité. Je supplie Mon Maître du regard mais Il ne fait rien. Les doigts s’immiscent en moi pendant que les doigts de Mon Maître serrent davantage mon cou. J’en ai le souffle coupé. Je sens les doigts de Charles plonger au plus profond de moi pour y rester immobiles quelques instants. L’étreinte de Mon Maître se relâche alors que les doigts de Charles reprennent leurs mouvements. Je suis trempe, je peux le sentir et je vais bientôt le goûter car Charles approche ses doigts de ma bouche et m’oblige à les lécher.
Je l’entends dire à Mon Maître « Tu as une bonne petite chienne »

Mon Maître pose ma tête sur ses genoux pendant que Charles retrouve sa place, Il me glisse à l’oreille « Maintenant, tu vas aller t’occuper de notre hôte, aussi consciencieusement que si c’était moi ». Je ferme les yeux quelques instants et me dirige à quatre pattes vers notre hôte imposant…

A suivre...

vendredi 17 juin 2011

Un grand merci...

Aujourd'hui j'amorce un nouveau départ, toute seule pour le moment.

J'ai besoin de me retrouver, de m'écouter, de prendre soin de moi, de profiter des petits instants que m'offre la vie.
Mais avant toute chose, je voulais remercier ces Hommes importants qui ont croisé ma route, avec qui je reste en contact, qui me conseillent, m'écoutent, m'entourent...
Je tenais à Vous remercier pour tout ce que Vous m'avez apporté, chacun à votre manière...
Je sais que j'ai été respectée dans toutes ces histoires, j'ai pu avancer pas à pas grâce à Vous. Si je me sens plus forte aujourd'hui, prête à aller de l'avant et à construire, c'est que Vous m'avez aidé dans cette démarche.
Alors merci pour ces beaux moments, merci d'être encore présents, merci à ces Grands Hommes qui ont croisé ma route.

Je n'oublierai pas non plus ces femmes qui par leurs conseils, leurs attentions, leur gentillesse m'ont permis de me relever après des moments difficiles... Elles sont toujours là, discrètement, mais leur présence est une vraie source de joie...

Je ne Vous dis pas au revoir, je pense réécrire ici dans quelque temps, mais je voulais tous Vous remercier, Hommes et Femmes, qui ont croisé mon chemin ces trois dernières années...

mardi 14 juin 2011

Escapade Marseillaise

25 mai. 15h30. Plage des Catalans. Nous décidons d'aller nous baigner... les premiers pas dans l'eau sont difficiles, j'avance tout doucement mais j'ai envie de m'amuser, j'ai envie de l'arroser. Lui qui reste stoïque, toujours "Maître", j'ai envie d'aller chercher ses faiblesses. Je sais que je ne risque rien, nous avons quitté l'hôtel, il ne pourra rien m'arriver. Je lui dis pour le taquiner et le suis dans l'eau. Trop tard il a plongé, il m'a dit être un bon nageur (modestie quand tu nous tiens), mais il n'a pas menti...
Je me lance à sa poursuite, j'aime sentir l'eau autour de moi, plonger et remonter à la surface. Je nage vite, je le rattrape peu à peu. Tout est calme autour de nous, l'eau fraîche est vivifiante.
Une pulsion : je plonge et lui enlève son maillot, il ne s'y attendait pas et j'ai été plutôt rapide.
Il essaie de m'enlever le mien à son tour, je suis docile, j'aime ça... Des idées coquines me traversent l'esprit, va t'il me fouiller là, dans l'eau, comme ça? Me fera t'il jouer dans l'eau? Lancera t'il des défis?
Non... Très sage le Maître, il remet lentement son maillot à l'approche d'une plongeuse et moi je ris, je profite de cette situation, je m'amuse à le couler, je suis spontanée, je vis tout simplement!

mardi 17 mai 2011

petite information sur "A quatre mains"

Pour plus de précisions, nous avons commencé avec MasterF un récit à quatre mains pour que je retrouve le désir d'écrire. J'avais besoin de fiction, de m'évader un peu et de laisser libre cours à ma plume.
Il a donc rédigé le début de l'histoire et je me suis lancée dans la suite. Nous alternerons ainsi tout au long du récit.
J'ai fait le choix de ne pas préciser qui écrivait quoi, ça laisse un peu de suspens.
Bonne lecture...

dimanche 15 mai 2011

"Il est sauvage, Elle ne bouge pas"

Elle lui a envoyé un message sms lui disant qu’elle serait à la gare St Charles à 13h23. Qu’elle pouvait l’attendre s’il ne pouvait venir la chercher.

Il habite une maison à Roquevaire. Une vaste maison en pierres blanches recouverte de tuiles rouges et entourée de garrigues. Au pied du Garlaban. Il aime prendre son temps. Il vit au rythme des saisons. Là, il sent l’été qui approche. Et comme tout habitant de Roquevaire, il redoute les incendies qui chaque été dévastent un peu plus la belle nature environnante. Par endroit, il reste des séquelles de la saison passée. Une vraie désolation.

Il a sorti sa voiture à la fraîche après leur longue discussion d’hier sur skype. Ils ont convenu qu’elle viendrait trois jours dans sa maison. 72 heures.

Il est sauvage. Depuis la mort de sa femme, il a décidé de vivre seul. Il aime cette solitude. La compagnie des hommes ne lui est plus forcément nécessaire. Sans doute n’a-t-il plus besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Cela ne veut pas dire qu’il refuse d’avoir de la visite. La seule chose qu’il exige en pareille occasion, c’est un respect absolu vis-à-vis de lui et de ses choix. Respecter cette nature aussi. Car c’est la seule chose qu’il reconnaisse vraiment : la nature et aussi l’idée philosophique de Nature.

Il a constamment en tête certains principes fondamentaux qui déterminent son mode opératoire le plus souvent. Il aime sentir cet « état sauvage » non encore domestiqué par la culture. Cette « animalité » qui s’accompagne d’instincts les plus vils et les plus bas. Cela contraste de façon parfois saisissante avec le soin qu’il apporte à sa personne. Car ce n’est pas parce qu’on reconnaît la nature et l’idée de Nature que l’on doit ne pas avoir de respect pour soi et donc pour l’autre pense-t-il. C’est donc en conscience qu’il a décidé d’avancer de la sorte et de construire des relations féminines qui lui permettent de partager intensément cette vision du monde.

Elle a parfaitement compris ce qu’Il incarne. Cela a mis du temps à mûrir mais hier soir elle a pris sa décision. Elle veut vivre et partager avec lui ce qu’il lui demandera et imposera. Déjà pendant 72 heures. C’est pour cela qu’elle a réservé un billet pour Marseille. Pour le rejoindre au plus vite et pouvoir ressentir enfin de l’intérieur ce qu’il lui a patiemment énoncé et décrit depuis de nombreuses semaines.

C’est un vrai et pur challenge. Elle en est bien consciente. Elle se sent aspirée. Elle ne peut plus renoncer. Attendre n’a plus de sens pour elle. Si ce n’est l’attendre là, dans la gare St Charles, car elle sait qu’il viendra tôt ou tard la chercher et la conduira dans son antre pour le meilleur et sans doute aussi pour le pire.



13h20. Elle connaît par cœur la voix du train « arrivée imminente en gare de Marseille St Charles ». Son cœur se serre, elle a déjà rassemblé ses affaires… Elle regarde le livre qu’elle ne parvenait pas à lire, tant ses pensées vagabondaient, mais l’heure approche. Sera t’il là ? Devra t’elle attendre au soleil ?
« Tu seras à moi pendant 72 heures », cette phrase résonne en elle, elle essaie de saisir chaque mot.
13h23. Le train s’arrête, elle laisse descendre les voyageurs, finit par se lever et se dirige vers la porte.

Il est là, debout, stoîque, très calme, Il la regarde. Elle a un moment d’hésitation, est ce bien lui ? Il s’approche déjà, plonge dans son regard, un « Bonjour Mademoiselle » parvient à ses oreilles. Elle s’entend prononcer un « Bonjour » à peine audible et s’empresse de baisser les yeux. Une main se pose délicatement sur son menton et l’oblige à relever la tête, il plonge à nouveau son regard dans ses yeux. Elle ne bouge pas, elle soutient ce regard malgré sa peur, elle attend, elle observe.

Il finit par lâcher son menton doucement pour prendre sa valise. D’un pas décidé il emprunte le quai et se dirige vers le parking. Un peu déboussolée, elle hâte le pas pour ne pas le perdre…

Une voiture grise, confortable, il lui ouvre la porte pour qu’elle se glisse à l’intérieur. Première sensation : la peur, incontrôlable, qui la prend aux tripes. Elle le trouve impressionnant avec son calme, ses gestes précis. Il parle peu. Elle se sent incapable de prononcer la moindre parole. Un fond de musique classique accompagne les silences. Sa peur redescend peu à peu, mais son corps trahit toujours cette tension latente. Jambes serrées, mains sur les cuisses, regard droit devant, dos raide.

lundi 9 mai 2011

Prisonnière

Il est très difficile pour moi d'écrire en ce moment...

Je traverse une période de questionnements, j'ai besoin de penser à moi, d'aller chercher des réponses ailleurs. Ces dernières vacances et de récents évènements m'ont profondément remuée...
Je n'ai plus envie d'écrire...
Mais j'en aurai pourtant besoin. Seulement, il m'est difficile de mettre à jour mes "profondeurs". C'est trop tôt, trop brouillon, trop flou, trop sombre. Je suis effrayée...

Le temps fera sûrement les choses, il faut que je "digère", que je m'imprègne avant de pouvoir m'exprimer et me libérer.

A côté de ça, je prends du temps pour mon plaisir, temps des retrouvailles... Un petit séjour à Marseille avec Mon Maître me fera le plus grand bien... De belles émotions en perspective, un brin de confiance en moi à glaner... De la tendresse, de la douceur, des objets insolites. Une petite bulle pour m'aider à avancer...

Mais je reviendrai... Bientôt...

jeudi 14 avril 2011

Ton anniversaire.

Je ne sais pas si j'ai envie d'y retourner sans Toi... C'est tellement dur! J'hésite, j'y vais, j'y vais pas? Je ressens cette connexion avec la nature quand je suis chez Toi, je t'y vois Toi, un arbre parmi la forêt. Un arbre qui est droit, fier au milieu des bois. Et j'ai envie de me serrer contre Toi, de te hurler ne m'abandonne pas, ne plus te lâcher, jamais...
Il faut peut être que je sois forte et que je prenne ma place dans les bois, pour chercher la lumière, les pieds bien ancrés dans la terre. Je peux le faire maintenant, j'essaye...
Oui je vais y aller, car en même temps c'est te faire exister, te sentir à mes côtés. J'irai dans les bois où tu m'as guidée, seule, comme une grande, je saurai me trouver.
Et puis Valdo sera à mes côtés... Tu le sais.



jeudi 7 avril 2011

La pomme



Mercredi 30 mars. 12h. Hôtel Quartier Bastille. Il est assis sur le lit, je suis debout face à Lui. Il soulève ma robe et commence à caresser mon intimité. Je ne porte aucun sous vêtements comme il me l’a demandé et je suis déjà excitée. Ses mains empoignent mes fesses et il m’attire vers lui fermement. Il me fait basculer sur ses genoux et remonte ma robe. Ses mains commencent à claquer mes fesses de plus en plus rapidement. Je me tortille légèrement pour mieux échapper aux coups mais son autre main me maintient fermement. Il passe d’une fesse à l’autre alternant caresses et claques, douceur et douleur. Il me rend folle. J’essaye de fuir. Il ne me retient pas et me laisse aller sur le lit. Docilement je me mets à quatre pattes, j’attends. Des bruits de plastique, toujours ces bruits qui ne présagent rien de bon. J’ai juste envie de sexe, de son sexe, je n’ai pas envie de subir mon autre punition. Encore une dont j’ai oublié la cause…
Elle ne devait pas être trop grande cette faute puisque ma punition s’élève à un coup de canne, un seul. Est ce rassurant pour autant ? Je me dis que le coup porté ne va en être que plus fort, plus intense, pour que je m’en souvienne. Je commence à sentir la peur en moi, elle vient de mon ventre et irradie dans mon corps. Il suffit qu’il m’effleure à cet instant pour que je ressente ces gestes dix fois plus forts. Je deviens plus que sensible, je suis électrique. Un seul geste et tout mon corps réagit… Le martinet effleure mon dos, mais ce n’est pas la caresse que je ressens c’est l’intrusion. Je ne veux pas qu’on me touche dans ces moments là. Ma respiration s’accélère et je tente de m’apaiser en prenant de grandes inspirations. Je me concentre sur mes voies respiratoires, je ne veux plus sentir le reste de mon corps. Mais le martinet a raison de moi, il ne me caresse plus il me fouette. Au début c’est bon, c’est fort, ça me sort de cet état inhabituel. Mais la douleur finit toujours par prendre le dessus. J’ai besoin de penser à autre chose, de serrer quelque chose entre mes mains, le coussin ne suffit plus. Il y avait une pomme sur le coussin, je dois la retrouver. Je tâtonne avec ma main droite jusqu’à ce que je sente sa forme ronde et ferme. Je la saisis rapidement et y accroche mes deux mains. Se concentrer sur la pomme, y mettre toute ma force, toute ma colère… Les coups ont cessé, je me détends peu à peu mais je ne lâche pas cette pomme, elle est mon secret, mon antidote. Ses pas qui viennent vers moi, vers mes bras tendus. Il se saisit de la pomme, mais pourquoi ? Je refuse de la lâcher et la maintiens fermement entre mes mains. Il me l’arrache et se replace derrière moi. Je suis épuisée, je Lui en veux énormément de me l’avoir enlevé, c’était ma pomme, la mienne ! Un bruit sifflant, le coup de canne. La douleur est telle que je me redresse instantanément. Pas de cri, juste la stupeur. Je m’effondre sur le lit, la punition est derrière moi… Une seule question reste : pourquoi a t’il pris Ma pomme ?

La ceinture

Je suis à quatre pattes sur le lit de cette grande chambre d’hôtel. J’attends, immobile ma punition. Je l’entends s’affairer derrière moi, faire des allers-retours, je me demande à quoi il pense à cet instant. Moi je pense à la douleur, à ma manière de la vivre. Vais je supporter ? Vais je y arriver ? Je ne me souviens plus à cet instant pourquoi je suis punie, j’ai déjà oublié ou plutôt j’ai encore oublié. Il ne me le rappellera pas, ni ne m’interrogera sur cette punition.
Je m’étais imaginée des dizaines de fois cette scène. Lui me demandant de me mettre à genoux face à lui, de le regarder dans les yeux et de prononcer ma faute. J’ai du mal à articuler, les mots ne viennent pas. Il attend, impassible, son regard clair plongé dans le mien. Puis il défait lentement sa ceinture, la fait coulisser dans les liens de son pantalon. Je reste fixée sur l’objet entre désir et peur. Je sens toute sa puissance. Il la tient dans sa main et m’ordonne de me mettre à quatre pattes bien cambrée.
Retour sur le lit dans ma position, sa voix me sort de ma torpeur. Il me demande de compter à voix haute les coups. Le premier s’abat sur mes fesses. J’imaginais pire. Je ne parle pas, ma gorge est sèche. Il attend. J’hésite entre obéissance et défi, mais la peur a raison de moi et je m’entends prononcer un à toute petite voix. Il me demande de répéter, je lui en veux mais prends sur moi pour prononcer ce premier chiffre de manière audible. UN. Les coups s’enchaînent, je prononce les chiffres machinalement, j’ai envie qu’il aille vite malgré la douleur. DIX. Je suis à la moitié. J’ai l’impression que je ne vais pas tenir… Les cinq suivants sont à la limite du supportable. Je hurle le QUINZE en essayant de me dégager, je ne veux plus rien sentir, je veux partir. Je tremble, de peur, de fatigue, submergée par les émotions contradictoires. Une courte pause. J’ai juste envie d’en finir. Je me demande à quoi ressemblent mes fesses mais pas le temps de m’évader. Les coups recommencent. DIX NEUF. Il n’en reste plus qu’un. Je suis heureuse, je sais que ma punition va bientôt prendre fin… Mais je redoute le dernier. Il prend son temps. Comment va t’il me le donner ? Quel impact veut il lui donner ? Il est là, ça y est, plus fort que les autres, je ne peux m’empêcher de crier. Je n’ai pas envie de le prononcer. Je m’écroule et me recroqueville. Il ne bouge pas. Un petit vingt sort de ma bouche et je glisse ma tête sous un oreiller pour ne plus voir, plus entendre, plus sentir…
Je reste là quelques instants, sa main passe sur mes fesses que je sens brûlantes. Je le déteste. Comment peut il avoir l’idée de me caresser après ce qu’il m’a infligé ? J’aimerai me fondre dans le lit, disparaître… Je redoute qu’il prenne ma tête entre ses mains et demande à voir mon regard… Mais il ne le fait pas, il se met debout près de ma tête et me demande si j’ai oublié ce que j’avais à faire… Oublier ? Jamais je n’aurais pu oublier, mais j’avais espéré qu’il n’y penserait plus, ou qu’il m’épargnerait cette humiliation. Non, il n’a pas oublié et je dois m’exécuter. J’embrasse son pied droit du bout des lèvres, il en veut davantage. Je continue à poser mes lèvres sur ce pied, le léchant discrètement. Il approche l’autre. Je m’exécute docilement malgré cette profonde colère en moi. Viennent ensuite ses mains, je préfère leur contact, leur douceur. J’y mets plus de cœur, plus d’envie. Il les écarte pour me dévoiler ses couilles. Je sais que c’est la dernière étape, la plus redoutée. Plus vite je m’y mettrai, plus vite mon supplice sera terminé. Mais face à elles, j’ai envie de les lécher, pas de les embrasser, non, de les lécher avidement. Je ne m’en prive pas, je joue avec, les prenant en bouche, leur donnant des coups de langue… Il recule doucement et me dit « Te souviens tu de ce que je dois te faire maintenant ? » Je reste sans voix, non, je ne me souviens plus, encore un oubli. J’ai peur. « Je vais t’enculer ».

mercredi 6 avril 2011

Un même instant, deux sentiments...

Ses mots à Lui

Plonger au plus profond.

Je regarde mes mots comme ses orifices.

Elle est nue sous moi. Mon corps la maintient très fort. Mes bras l’entourent. L’enserrent. Elle ne doit pas bouger. Plus. Ne pas se rebeller. S’abandonner.

Mes doigts sont à l’entrée de sa fente. La cyprine coule abondamment. Mes doigts écartent et sentent l’entrée de son sexe. La cavité. La grotte. Accueillante. Deux doigts, trois, quatre. Ma main se cambre et cherche à entrer plus loin. Ma main est avalée. Le sexe se dilate. S’ouvre. Je veux sentir les spasmes du col. Je veux disparaître dans cette grotte profonde. Je veux entrer entièrement. Prendre possession de mon bien. Entier.

C’est son sexe mais aussi son anus. Car aucun de ses trous ne doit m’être étranger. Aucun de ses trous ne peut me résister. Impossible. Impensable.

Je sens qu’elle s’ouvre un peu plus à chaque avancée de mes doigts, de ma main. La grotte est brûlante. Les spasmes me compriment fort les doigts. C’est chaud. Humide. Bouillant.

Ma main est un poignard. Une lame qui la perce. Une épée qui la baise.

Elle gémit. S’ouvre. S’abandonne toujours plus. Elle ne résiste pas. Plus.

Il y a 3 doigts dans son cul. 4 doigts. L’anus palpite sur mes doigts engourdis. 5 doigts.

A un moment donné, elle se retourne et ouvre encore plus ses cuisses. Ma main est en elle. Je ne devine plus que mon poignet. Des petits cris. Un grand cri. Je la baise avec ma main. Ma main est entrée en elle. Entière. Toute entière. Je la baise fort. Longtemps. Fort. Très fort.

Mon poing pousse dans ses fesses. Mes doigts écartent son anus. Le mouvement de ma main pousse mes doigts au plus profond. A l’intérieur.

La vérité est au fond du cul de la chienne, de l’esclave entravée. Ses trous sont remplis depuis longtemps. Elle ne sait plus depuis combien de temps. Elle est partie loin. Comme mes doigts sont loin en elle. Au plus profond.

Plonger au plus profond. Oublier qui on est. Pour n’être qu’une. Fouillée. Enculée. Baisée. Défoncée.

Encore. Encore. Recommencer. Encore. Encore. Recommencer. Toujours.




Mes mots à moi


Je suis allongée sur le ventre, apaisée, reposée.
Ses doigts parcourent mes fesses lentement, remontent vers mon dos discrètement pour mieux plonger encore. Je m’ouvre doucement, je me cambre pour mieux le laisser me fouiller. Ses doigts entrent en moi, j’aime quand il m’ouvre sans pudeur. Je sens que je suis trempe, ses doigts glissent en moi. Il ne me ménage pas, il me possède. Je sens sa main qui butte contre ma paroi, je suis trop étroite. Mais il aime me forcer, que je m’abandonne, que je lui appartienne totalement. J’ai du mal à respirer, je suis fixée sur sa main, j’ai envie qu’elle sorte, qu’elle me laisse en paix, qu’elle me laisse souffler. Mais il ne me laisse aucun répit. Je me tords dans tous les sens pour lui échapper mais sa force a raison de moi. Je tente alors de me retourner, pensant que mieux offerte je souffrirai moins. Mes jambes largement écartées, sa main s’enfonce davantage. Je ne peux me retenir de pousser un profond gémissement. Mes mains se jettent sur la sienne et la serrent fort. Je veux garder le contrôle, je ne veux pas qu’il s’enfonce davantage en moi. Mais sa main continue inexorablement son exploration. Je le déteste. J’essaie de contracter mes entrailles pour le faire sortir, je bouge mon bassin. Il reste imperturbable, sûr de lui, de sa force, de son pouvoir. Je suis épuisée, je me laisse aller, les larmes aux yeux, je le laisse pénétrer au plus profond de moi, vaincue. Sa main m’envahit. Une des miennes tient fermement un coussin pendant que l’autre me caresse. Je suis offerte, mes muscles se détendent, mon corps est plus lourd. Je sens le plaisir m’envahir même si la souffrance ne me quitte pas. Et je jouis, comme ça, sans vraiment réaliser ce qui m’arrive. C’est fort, rapide, intense, mon corps entier sursaute mais sa main reste encore et toujours au plus profond de mon intimité. Il reste quelques instants, je n’ose pas le regarder, je ne bouge pas. Puis sa main se retire doucement, la douleur est encore plus forte. Il se retire peu à peu et chaque centimètre est un supplice. Je ne respire plus, j’attends. Puis c’est la libération, je reprends mes esprits et me couche sur le côté, remontant mes genoux, espérant ainsi être protégée.

C’était sans compter sur sa ténacité…
Il me demande de me remettre sur le ventre et de lui présenter mes fesses. Je m’exécute docilement, ravie qu’il laisse mon intimité souffler… Ses doigts sont intrusifs, ils veulent prendre possession de moi sur l’instant, je le sais, je le sens. Il est comme ça, Il ne lâche rien, Il me pousse à bout… Deux doigts s’enfoncent en moi, Il se plait à les pousser tout au fond, lentement mais sûrement. Il veut que je ressente la force de ce geste, me posséder cm par cm. M’ouvrir pour Lui, pour l’accueillir encore et encore. 3, 4 doigts je ne sais plus, je ne compte plus. Je ressens uniquement. J’aime qu’il plonge en moi, je suis trempe. Je lui demande l’autorisation de me caresser toute haletante… Ma main se précipite sur mon clitoris et je sens le plaisir m’envahir. Je sens ses doigts en moi qui vont et viennent. Il me rend folle, en quelques secondes je connais un orgasme fulgurant suivi de spasmes impressionnants. Mais Lui ne bouge pas, ses doigts toujours en moi continuent leur exploration sans faiblir. Il reprend possession de mon corps, je ne suis qu’un trou à sa disposition, sa chose, son esclave. Et moi je le frapperai dans ces moments là. Pas le temps de souffler, de récupérer, il me rend folle. Je ne peux que subir l’assaut de ses doigts intrusifs. Encore et encore, car Il n’arrête pas. Il est le Maître, il jouit de sa position. Il veut me voir m’abandonner, lâcher prise, renoncer au contrôle. Alors je plie, je me détends, je le laisse me fouiller même si mon corps n’en peut plus… Et je jouis malgré moi, simple poupée entre ses doigts.

Je suis à Lui, Il est en moi, je ne bouge plus sous ces cinq doigts, je plie, je ploie.

jeudi 17 mars 2011

Fouillée

Il veut vraiment plonger dans mon intimité, dans mon âme... Connaître les images qui défilent dans ma tête lors de ces moments intimes, mais je ne les ai jamais confiées à qui que ce soit, il va réaliser qu’en ce moment il y règne en Maître...
Ces pensées, ces images varient souvent c'est vrai, mais elles traduisent toujours ce que je vis au présent, et en ce moment ma préoccupation est tournée vers mon nouvel état d'esclave, mon appartenance à un Maître.

Que ce soit au plus profond de mes pensées, au cœur de mon intimité, je suis et reste Son esclave.

Je suis dans ma chambre, dans la pénombre, sous ma couette... Je ne suis pas tout le temps nue mais j’enlève souvent ma culotte... Alors oui aujourd’hui je l’ai enlevée…Je ne perds pas de temps en préliminaires et glisse mes doigts directement sur mon clitoris... J'aime par dessus tout quand je suis déjà trempée et très excitée. J'ai toujours mon gode près de moi. Je ferme les yeux et mon esprit s'évade. J'entends Sa voix qui me demande d'être plus offerte et plus disponible pour Lui. Je Le vois, Le devine, Son regard, Son allure... Mon plaisir devient plus intense et j'ai envie de Sa queue, là tout de suite, maintenant. C'est compulsif. La pire torture serait de m’imposer de m’arrêter à ce moment précis. Je n'ai qu'une envie, me faire prendre sauvagement, sentir Sa queue me pénétrer peu à peu et prendre possession de moi.
Je prends le gode et le place à l'entrée de mon sexe, je suis pressée, impatiente, la chienne en moi se réveille... Il est en moi, enfin, délicieux supplice… Je pense à Lui, j'imagine qu’Il est à la place de ce bout de plastique, que Sa douce queue est en moi. Et le plaisir est immédiat, la jouissance trop rapide. A l’image de mes caresses, mon orgasme est fulgurant et efficace. Je ne connais pas la patience. Orgasme intense, fort, prenant, qui suspend ma respiration quelques instants… J’émerge peu à peu et je n'ai qu'une envie: recommencer...
Je ferme les yeux, je garde le gode en moi et je Le vois encore, m'imposant de rouvrir mes jambes et de continuer...

C'est à ce moment là que je prends mon portable et Lui demande une deuxième fois l'autorisation de me caresser...

mercredi 9 mars 2011

S comme... Sodomie

Au moment où je rédige ces quelques lignes je suis « remplie », je n’aime pas ce mot, mais je ne sais comment en choisir un autre. « Possédée » serait trop fort et accorderait bien trop d’honneur à un plug en plastique.

La sodomie représente « l’interdit », la luxure, le sexe hard, la violence, l’animalité… Et c’est tout ce qui m’attire en elle. Je crois qu’avant toute chose j’aime être une chienne, même s’il m’est difficile de l’écrire. J’aime cette sensation d’être prise de force et sentir toute la puissance du mâle dominant dans cet acte sauvage. J’aime quand elle dure longtemps, quand j’en perds la tête, quand je ne sais plus si j’ai mal ou si je prends mon pied, quand tout est confus, sauf une chose : je sais que je lui appartiens.
J’ai besoin de cette intrusion dans mon intimité pour pouvoir me libérer, pour laisser s’exprimer la bête en moi. J’ai juste envie de plier, d’abdiquer devant tant de force. Plus que par un collier, je reconnais le Maître qui arrive à me sodomiser. Je sens que je suis à lui en cet instant précis, je ne réponds plus de rien, je suis sa chose, sa chienne, sa poupée, son esclave… Je lui appartiens, il entre et sort comme il veut, je subis en silence, mon corps est électrique, tous mes sens en éveil.




S comme… Sa Sodomie

Je l’attends ouverte, offerte, déjà très excitée. Malgré ma peur je n’attends que ça, sentir son sexe au fond de mes fesses. Il est méticuleux, ce n’est pas un sauvage et je craignais quelque part que les sensations ne soient pas assez fortes… Il prépare sa chienne, doucement mais sûrement. Sa chienne qui de l’autre côté rêve de sentir son gland entre ses fesses. Quand ses mains s’éloignent, j’attends avec impatience le bruit du pantalon qui tombe au sol, les secondes sont interminables… Puis je sens sa peau, son sexe dur à l’entrée de mes fesses. La peur m’envahit, tous mes muscles se contractent, c’est plus fort que moi. Une injonction de rester ouverte, peu de mots mais je me détends, un peu. Je me cambre, j’essaye d’être disponible et offerte. Il crache sur mon trou, une fois, deux fois. J’aime ça, je me sens animale, je me transforme. Pas le temps de penser, son gland est à l’entrée de mon trou, il force le passage, j’ai mal, je me sens transpercée. Il s’introduit peu à peu en moi, cm par cm, il m‘écarte totalement. Je n’ai qu’une envie lui crier STOP, lui dire d’arrêter, lui dire que j’ai mal. Mais je me tais, je connais cette sensation, suivie de près par une autre… Il s’enfonce lentement jusqu’à ce que je sente ses couilles taper contre mon sexe. Il est au fond. C’est merveilleux cette sensation, je me sens captive sous sa queue. Je n’ai plus envie qu’il sorte, j’ai envie qu’il aille plus loin, qu’il creuse encore, qu’il découvre ce qui se cache derrière cette chair, qu’il aille toucher mon âme. Puis commencent les va et vient de son membre au cœur de mon antre, je suis partagée encore et encore, envie qu’il me laisse tranquille et qu’il me transperce plus fort en même temps… Ses mouvements s’accélèrent, il appuie sur mes hanches, me fait plier davantage, je sens toute sa puissance, sa force de mâle qui me défonce sans relâche… Je suis bien, je suis ailleurs, je ne suis qu’un corps dédié à la jouissance, qu’un trou, qu’un seul trou, avide d’être rempli entièrement. J’en veux encore, je réclame, je voudrais qu’il ne s’arrête jamais. Je m’amuse à contracter mon anus pour emprisonner sa queue, pour qu’elle reste là, en moi. Des râles puissants sortent de sa bouche, l’animal a accompli son devoir, la chienne à ses pieds lui appartient, elle s’offre pour recueillir sa jouissance. Ses spasmes la font jouir à son tour, un orgasme violent, qui vient de loin, l’orgasme de la libération, des profondeurs de son être. J’aimerais qu’il continue encore et encore à me prendre comme ça, avec toute sa force. Il me serre les hanches et se déverse au plus profond de mon intimité. Il ne bouge pas, je veux qu’il reste, je veux encore lui appartenir. Je ne bouge pas. Il s’allonge sur moi, toujours en moi, mon corps est vidé, mais je sens encore sa queue dans mes fesses, je veux la garder encore et encore. Je suis sous Lui, sous son corps, je suis à Lui, c’est Mon Maître.



Et le plug me rappelle qu’il n’est pas là, mais que bientôt je connaîtrai à nouveau tous ces émois.

mardi 8 mars 2011

Le temps des changements

Petit à petit, pas à pas, doucement mais surement, j'ai décidé de poursuivre le chemin... Je regarde devant, ce qui est derrière m'a aidé à me construire et je suis prête à accueillir cette nouvelle page de ma vie.
Je l'ai choisi, Lui, un peu au hasard dans les premiers temps. Je me souvenais surtout de ses attributs, mais aujourd’hui je Lui reconnais bien d'autres qualités.
J'ai envie d'avancer à ses côtés pour plonger au plus profond de mon être...

Mes Règles...

Aussi surprenant que ça puisse paraître, j'ai moi même demandé à avoir des règles à respecter... Ce que j'ai reçu dès ce matin... Je ne pensais pas qu'il y en aurait autant mais me voilà plutôt satisfaite.


REGLES :
1 – Mon nom : esclave caroline
2- J’appartiens à mon Seigneur et Maître Master F
3 – Appartenance totale : corps et âme
4- Il peut tout exiger de moi sans restriction aucune
5- Je Lui dois totale obéissance et m’en remets à Lui pour tout
6- Je ne peux rien initier sans qu’Il n’en soit informé aussitôt par sms, mail ou tél.
7- Il contrôle tout de ma vie intime
8 – Toute demande liée à mon plaisir doit avoir systématiquement son approbation
9- Je Lui dois respect obéissance et dévotion absolue
10 – Mes orifices Lui sont réservés sauf s’Il en décide autrement
11 – Mon anus Lui est exclusivement réservé
12 – Mes fesses sont toujours nues en Sa présence comme mon sexe et mes seins
13 – Mes orifices sont toujours parfaitement lisses et accueillants
14 – Mes trous de chienne accueillent tout ce qu’Il m’imposera et ce à n’importe quel moment qu’Il jugera bon et en n’importe quel lieu
15 – Mes trous seront remplis de son sperme toutes les fois qu’Il le décidera
16 – Il décide de tous les châtiments ou punitions me concernant et en toute circonstance
17 – Il me punit sévèrement à chaque fois qu’Il le souhaite et de toutes les façons qu’Il le veut sans que je ne trouve jamais rien à redire
18 – Tout manquement, attitude inconvenante, propos ou parole maladroite sera punissable, séance tenante, ou différée, et de la plus sévère façon
19 – Il peut me prêter, ou me louer s’Il le juge bon et les rapports sexuels seront protégés dans tous les cas
20 – Il peut me présenter à toute personne de son choix pour poursuivre mon éducation d’esclave et de chienne en Sa présence ou sans Lui, ponctuellement ou durablement
21 – Je devrai, en pareille circonstance, Lui rendre des comptes précis de l’entier déroulement des événements et sévices éventuels vécus

22 - Mon Maître est le garant de mon intégrité physique et morale ainsi que de ma santé, il ne me fera prendre aucun risque et ne me mettra pas en danger.

lundi 7 mars 2011

Envie de "grand air"



Un week end en montagne a "réveillé" mes sens, sens qui ne dormaient que légèrement depuis quinze jours... Face à un panorama enneigé, les idées apparurent: des jeux dans la neige, des tortures sur un rocher face à la montagne, ma nudité en pleine nature... Des envies de plus en plus fortes, de plus en plus troublantes.
Une cheminée, je suis enchaînée devant, je porte un collier en fer avec de gros maillons, je connais le martinet. Je reste au sol, Il déguste son verre de vin, m'en donne quelque gorgées, puis décide de me prendre devant la cheminée...
Voilà mes envies en ce lundi, après une randonnée en montagne!

mercredi 2 mars 2011

Un, deux, trois, quatre…



Je regarde mes fesses dans le miroir, c’est ce que je vois, quatre marques fines et longues d’une couleur grisâtre. Quatre marques qui me rappellent cet instant. Celui où il m’a demandé de me mettre à quatre pattes, fesses en l’air, mains posées devant moi. Des ordres clairs, précis, sans appel. Je revois juste son regard qui s’assombrit en prononçant ces mots, il devient plus profond et impénétrable. Je m’exécute. J’attends. Ses mains sont sur mes fesses, je pense « joyeusement » que je vais prendre du plaisir, je m’offre, lascive, coquine, je suis détendue, prête… Une tape s’abat sur ma fesse gauche, je suis surprise mais je ne bouge pas. Une deuxième, une troisième, de plus en plus fortes, au même endroit. J’essaie de m’y soustraire en me décalant légèrement. Peine perdue. Une autre main m’appuie sur les reins et m’ordonne de ne pas bouger. Des caresses, je sens ma peau chaude, elle brûle. C’est au tour de mon autre fesse de subir le même traitement. Je réagis différemment, j’essaie de deviner quand et où le coup va tomber… C’est pire, je ne pense qu’à ça, je sens mon corps tendu, les coups me paraissent dix fois plus douloureux et puissants. Je respire fort mais je ne bouge pas, mes poings sont serrés, j’ai envie que ça cesse. Sa main vient fouiller mon intimité, je me détends peu à peu, je sens ses doigts en moi… Il les dirige vers mon antre et d’un coup sec y glisse un doigt. Je sursaute sous la surprise mais son autre main appuie fermement sur mes reins. Le plaisir m’envahit peu à peu, mais il est de courte durée, je l’entends s’éloigner et fouiller dans ses affaires.
Les questions se bousculent à nouveau dans ma tête : que va t’il chercher ? que veut il me faire ? que va t’il utiliser ? Ses pas se rapprochent. Je sens un objet qui glisse sur mon dos, c’est agréable, assez doux, mais je suis incapable de le reconnaître. Les caresses me paraissent longues mais je sais aussi que les coups ne vont pas tarder à arriver… Un premier, léger, sur ma fesse gauche. Je n’ai pas mal. Les autres s’enchaînent allant d’une fesse à l’autre, parfois plus forts, parfois plus doux, mais à un rythme soutenu. Je n’ai pas le temps de réfléchir. Je me laisse aller, je me laisse transporter, je subis et me surprends à attendre avec impatience les autres coups. Je crois que j’aime ça, mais je n’ai pas le temps d’y penser sur le moment, je veux juste profiter, savourer. Ces coups de cravache (j’ai fini par reconnaître l’instrument) ne me font pas peur, ils m’amènent loin, je sors de moi quelques instants et me surprends à tendre les fesses pour mieux les accueillir. J’aime quand je le vis de cette manière… C’est le contact de ses mains sur mes fesses qui me sort de ma torpeur. Il entreprend à nouveau de me « travailler ». Je suis dans de meilleures dispositions, je m’ouvre, m’offre à ses doigts agiles. Je veux jouir, j’en ai besoin, envie. Mais il en a décidé autrement. Ses doigts se retirent, me laissant sur ma faim, et je n’entends plus rien. Les secondes passent, la tension monte, je me contracte à nouveau, les questions, toujours les mêmes questions. Un coup sec s’abat sur ma fesse gauche, radicalement différent des autres… La douleur est fulgurante, j’ai l’impression d’avoir la chair transpercée, toute ma fesse souffre et je ne peux retenir un gémissement. Il m’ordonne de reprendre ma position, je mets du temps à réagir, il me saisit par les hanches et me replace lui-même. Je me demande si j’aurai la force d’en subir un deuxième… J’essaie de me couper, de sortir de mon corps, en vain… Puis je le sens, le deuxième, aussi fort que le premier. J’ai l’impression que l’instrument s’enfonce dans mes chairs, me laissant une profonde entaille… Même douleur, aussi vive que la précédente… Je me redresse à chaque fois, j’entends un « stop » sortir de ma bouche, je sais pertinemment qu’il ne changera rien, mais malgré la souffrance je ne veux pas prononcer le safeword, je veux lutter, me battre, me prouver que je peux y arriver. Deux de plus, deux coups aussi forts l’un que l’autre… Je n’en peux plus, je m’écroule…J’ai goûté la Canne…
Je sens ses mains qui touchent mon dos, je tremble, de froid, de peur, de fatigue, je ne sais plus. Puis ses mains qui descendent sur mes fesses : je ne sais plus si les caresses sont agréables où si elles me font mal, je ne veux pas savoir, je prends ce qu’il me donne.
Une main passe dans le sillon de mes fesses pour rejoindre mon intimité. A ce moment précis je le hais, comment peut il penser au sexe ? comment peut il envisager que je puisse prendre du plaisir ? Je serre les cuisses, les fesses, mon corps est un bloc inaccessible, je ne veux rien donner, je lui en veux. Ses caresses reprennent alors sur tout mon corps, mes cheveux, mon dos, mes jambes, je ressens chaque partie de mon être peu à peu…Il m’ordonne d’ouvrir les jambes et de me remettre en position, je m’exécute timidement, tiraillée entre mon devoir d’obéissance et mon refus d’obtempérer. Je plie. Ses doigts s’activent dans mon intimité et je découvre avec stupeur que je suis terriblement excitée, je me détends peu à peu et laisse ses doigts fouiller mes fesses. Un, deux, trois doigts, je ne suis plus qu’un trou à sa disposition, je respire de plus en plus fort, je veux m’empaler sur ses doigts, j’ai besoin de sentir sa force, de me sentir pénétrée… Son autre main me caresse et je jouis rapidement et fortement sous ses pressions. Il ne lâche pas son étreinte et continue ses va et vient dans mon trou, j’ai envie de me soustraire mais il me maintient à sa merci et continue ses caresses. Sa main sur mon clitoris m’agace, me titille, je bouge comme je peux pour l’éviter. Il la pose sur mon cou me serrant fermement tandis que ses doigts bougent toujours en moi, je ne peux que subir, subir, subir. Le plaisir revient, m’envahit à nouveau, je perds pied… C’est ma propre main qui caresse mon intimité et je deviens chienne, objet de plaisir entre ses mains. Il continue sa fouille méthodique et puissante, mes caresses se font de plus en plus insistantes, j’ai du mal à respirer mais je poursuis la route vers mon plaisir, encore et encore, telle une machine. C’est la délivrance, je lâche tout dans un orgasme dévastateur et m’écroule, les spasmes sont puissants. Il ne bouge pas, ses doigts encore en moi ont arrêté leurs mouvements, mais il reste là, il est le Maître, il décide et n’a pas fini d’abuser de son esclave…

Envies d'eau...



Des envies qui surviennent, des envies qui surprennent. Une envie de jeux d'eau, une envie d'être à sa merci, plongée dans un univers différent. Une envie de me sentir possédée encore et encore...

Entre ses mains

Deux années se sont écoulées avant de nous retrouver. Les souvenirs étaient gravés dans ma mémoire : la douceur de sa voix, sa fermeté, ses mains expertes, sa queue imposante… Des images floues, je me souviens de ma peur de le rencontrer, il m’impressionnait. Je n’avais pas pu découvrir de nombreuses choses mais ce qui m’a marqué c’était sa manière de me sodomiser. Je redoutais cet instant mais je me suis ouverte naturellement et ce fut un moment exquis de jouissance…

Mercredi soir, chez moi dans mon appartement montpelliérain, je l’attends en nuisette, à quatre pattes, ouverte, offerte. Je ne pense à rien, j’attends. Cette situation m’excite terriblement… J’entends ses pas dans l’escalier, ma porte n’est pas fermée à clef, je me prépare, j’entends mon cœur battre, mes sens sont en éveil. Il entre, des bruits me parviennent, je ferme les yeux, j’écoute seulement. Les minutes me paraissent longues, interminables même. Il reste dans ma cuisine, je suppose qu’il range ses affaires, j’essaie de deviner les instruments qu’il dispose sur ma table. Puis je l’entends s’approcher, j’aime ce moment, mon corps est électrique, en tension … Ses mains froides glissent sur mon dos pour descendre vers mes fesses, sa main traverse mon sillon pour se diriger vers mon intimité. Je sais que je suis déjà trempe et ses doigts plongent en moi pour mieux remonter vers mon orifice caché, celui que je redoute et qui me procure tant de plaisir. Je suis là offerte, vulnérable, tremblante de désir et apeurée à la fois. Il est imposant, il est resté habillé, ce qui accroît davantage ma position « fragile ». Un doigt plonge dans mes fesses, je me cambre pour mieux l’accueillir, j’aime cette sensation d’être possédée, d’être à sa merci. Il me prend quand il veut, comme il veut, par le trou qu’il veut… Je ne suis qu’un corps, un corps à sa disposition. Il me demande d’écarter mes fesses pour mieux me posséder, je m’exécute malgré ma gêne. Je suis tiraillée, j’aime être offerte ainsi, laisser s’exprimer la chienne en moi, mais je me sens tellement « offerte », sans pudeur… Deux doigts, puis trois, le plaisir m’envahit peu à peu, je ne pense plus qu’à une chose, qu’il me prenne là, maintenant, tout de suite. Que je sente sa puissance, qu’il s’immisce au plus profond de moi pour me sentir entre ses mains, sous sa coupe. Petite chose dépendant de son bon vouloir… Et là, malgré mon appréhension je sens sa queue me pénétrer doucement mais sûrement. J’ai l’impression que c’est interminable, qu’elle ne va jamais arriver au bout. Chacun de ses mouvements réveille mon désir, je sens que je m’ouvre pour mieux « l’avaler » au plus profond de mes entrailles. Il est au fond, il reste ainsi quelques instants, sans bouger… Je savoure cet instant où il me remplit entièrement, je suis en extase. Il commence un lent va et vient, je sens que je m’abandonne, transportée par un orgasme fulgurant. Mais il continue et accélère la cadence, je me sens défaillir, peine à reprendre mes esprits. Je sais à ce moment précis que je lui appartiens, cette idée me grise et je m’ouvre davantage pour m’empaler moi même sur sa queue. Je suis chienne, juste chienne pour lui, devant lui, un corps qui réclame sa puissance, un corps qui réclame sa jouissance. Je sens mes fesses se contracter et un râle profond s’échappe de sa bouche. Il jouit en moi, fort, tout en me caressant, un autre orgasme me prend par surprise, je me laisse aller et ne bouge plus… Ses mains caressent mes cheveux, mon dos, j’aime qu’il reste en moi à cet instant.
Je reprends peu à peu mes esprits… Je ne me suis rarement sentie autant possédée, j’aime retrouver cette sensation d’abandon, je sais que je suis entre de bonnes mains et la nuit promet d’être longue…




A suivre...

lundi 31 janvier 2011

Quand sortie rime avec envies...

Le patrimoine n'est pas toujours là où on croit...
Au cours d'une sortie avec ma classe dans le coin de Sète, au bord de l'étang de Thau, j'ai pu appréhender l'ostréiculture. Passionnant certes, savoir comment sont élevées les huîtres et combien de temps il leur faut pour arriver dans notre assiette. Nous étions donc en train d'observer l'étang et ses tables lorsque mon regard est tombé sur... des chaînes! Je vous avoue qu'à partir de ce moment là je n'ai plus rien entendu sur les huîtres... Mon esprit est parti, des images se bousculaient dans ma tête, des frissons dans mon corps. Moi qui me pensais dans une sorte d'hibernation, je fus bien surprise par la réactivité de mon corps.
Devant moi une sorte de carcan géant, duquel pendaient de ongues chaînes rouillées, un boitier permettant de mettre le système au dessus de l'eau, mais aussi un seau en suspension... Le décor est planté: je me vois légèrement vétue, attachée à ces chaînes, mes pieds touchant à peine le sol en bos. Le vent qui me fait frissonner... Le défi à relever, le seau d'eau au dessus de moi prêt à tomber. L'obligation de rester immobile malgré les contraintes imposées, malgré ces mains qui jouent avec mon corps, malgré le vent frais qui me fait frissonner...
"Caro? Tu fais quoi là? tout le monde est dans le bus, on t'attend!!"
Un peu perturbée la Caro pendant le reste de la visite, mais que c'est bon de se sentir vibrer!! Encore...

dimanche 23 janvier 2011

Pour toi qui ne sais pas, mais qui es toujours là...

Quelques mots pour t'exprimer tout mon amour, quelques mots pour te dire que je t'aimerai toujours... Tu guides mes pas, tu es là, parfois "ombre" dans mes songes, parfois tout près, dans la joie comme dans la peine. Depuis 27 ans tu me soutiens, m'encourages, m'écoutes. Tu es une reine, tu ne plies jamais, tu sais m'accompagner sans t'imposer, tu es là, toujours là... Ce sont des choses que je ne te dis jamais mais quand je te regarde je vois la beauté,je ressens une telle fierté.
Aujourd'hui, jour particulier,tu entres dans ta 58ème année:Je souhaite qu'elle t'apporte tout ce que tu peux espérer...
Je t'aime Mam.