lundi 25 juillet 2011

Un château nommé désir...



Douze hommes: une troupe de routiers, des armes, des peaux de bêtes, du fer, des chaînes, des cris, de la puissance, de la sauvagerie... Non ce n'est pas un rêve érotique mais mon lieu de stage samedi dernier.
Une journée sous le signe d'une fête médiévale pour faire découvrir le château...
Moi, au milieu, dans ma robe orangée entrain d'observer tous ces hommes, torse-nu...
En quelques minutes mon esprit s'égare. J'imagine le château vide, à ma disposition; j'imagine la grande salle avec sa cheminée imposante dans laquelle crépite un feu; j'imagine des peaux épaisses installées devant le foyer.

Je suis à genoux sur les peaux, ma robe ne me permettant pas une position plus confortable. Il se dirige vers moi lentement, soulève mon menton de la pointe de son épée et me demande de retirer son armure. Je lui enlève d'abord son casque qui ne laisse voir que ses yeux, puis je défais sa côte de maille et sa chemise, dévoilant ainsi son torse. Je glisse mes mains sur sa poitrine encore chaude, il me saisit par les cheveux et m'attire vers sa bouche. Il m'embrasse férocement avant de me diriger vers son entrejambe. Il me tient toujours les cheveux pendant que je défais les lacets de son vêtement. Son sexe est tendu et il s'empresse de poser ma bouche dessus. Je m'éxecute rapidement, essayant d'ouvrir ma bouche au maximum. Il est féroce, dur, me tire les cheveux, me malmène mais j'essaye de rester concentrée... Il me repousse brutalement, écrase ma tête sur le sol et soulève ma robe. J'essaie de protester et de me relever mais il me saisit les deux poignets et les maintient dans mon dos.
je sens sa queue à l'entrée de ma fente, un grand coup de rein qui me fait crier puis il est en moi. Il commence de longs va et vient, ma position est inconfortable, je sens l'odeur des peaux, je suis secouée par ses grands coups de rein. Je m'ouvre, j'appelle, j'en veux encore... Je veux qu'il joue avec ses armes sur mon corps nu, je veux qu'il me possède près des flammes, je veux sentir toute sa puissance de mâle...


Le bruit des épées contre les boucliers me sort de ma torpeur... il est temps de se remettre au travail et de se concentrer...

lundi 18 juillet 2011

"J. ou l'Homme qui a fait renaître mon désir"

Ce fut tout d'abord "L'homme qui ne répondait jamais aux messages"... Puis l'homme insistant...

Ce fut l'homme de dos, imposant, dans le salon de l'hôtel Pullman.
Puis nos regards se croisent, il m'invite à m'asseoir sur un tabouret près de lui. Il ne parle pas fort, il me regarde, me questionne.
Oui je suis venue, malgré les tentatives de "manipulation", et je vais le regarder dans les yeux jusqu'au bout. J'ai besoin de soutenir ce regard, de le sonder, d'y chercher une vérité, de comprendre l'homme, le Maître...

Notre rdv ne devait durer que 30 minutes, c'était convenu, je venais d'accord, mais je ne pouvais lui accorder plus de temps.
5 min avant la fin, il me demande si je souhaite relever un défi "Rentrer dans les toilettes des hommes, me mettre face au mur, jambes écartées et l'attendre".

Mes pensées s'évadent, j'hésite... Je ne me sens pas prête, j'ai peur de ne pas supporter qu'il me touche, mais ses mots m'ont troublé et j'aime relever les défis, me dépasser...
Je me lève et j'y vais. Les toilettes sont vastes, je me place dans la position exigée et j'attends, le front contre le carrelage frais. Je ferme les yeux, je veux juste ressentir, sentir...
Deux coups à la porte, je me raidis et resserre mes jambes par réflexe. Ses mains viennent se poser sur mes hanches, il me demande avec une grande douceur d'écarter les jambes. Il le répète trois fois, je finis par le faire. Je suis gênée, sa main remonte le long de mes cuisses, je suis trempe, je le sens. Ses doigts glissent sur ma fente et rentrent en moi.

Cet instant ne dure que quelques secondes, mais tout revit en moi, je sens ce désir qui me dépasse, j'ai envie de redevenir chienne, animale, sensuelle. Je veux plus, plus, plus...

Je le retrouve dehors comme promis, Il m'attend, stoïque "Je vous croyais frigide, Mademoiselle"... Je le pensais aussi, mon désir était inexistant, je n'arrivais plus à prendre de plaisir... Puis tout s'est réveillé, j'ai redécouvert toutes ces sensations magiques...

"Voulez-vous me suivre à mon bureau?" Ma raison me dit non, mon corps hurle OUI...
Je souris et le suis...

mercredi 6 juillet 2011

L'Hôte...

Quelques mots prononcés par Mon Maître :
« Un ami vient me rendre visite ce soir, je veux que tu le traites aussi bien que moi ».
C’est un peu flou pour moi, oui je serai polie, aimable, douce… Mais qu’attend il de moi précisément ? Je n’ai pas vraiment le temps de me poser la question, je dois me préparer et respecter ses consignes. Tenue de mon choix, mais tenue légère qui me rende « disponible ».
J’opte pour ma nuisette noire, beau décolleté, légèrement transparente, qui met mon corps en valeur…

20h. Tout est prêt. Notre hôte ne devrait plus tarder. Je suis inquiète, je ne sais rien de lui, mes questions sont restées sans réponse, j’ai du me contenter d’un « Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais ! ».
Deux coups frappés contre la lourde porte de bois, mon cœur cogne autant dans ma poitrine. Mon Maître se dirige vers le porte, je me tiens un peu en retrait, j’observe.
Il est grand, très grand, de grandes mains, bien habillé, des couleurs sombres qui s’accordent avec se chevelure dense et brune.
Les deux hommes parlent, s’agitent, ils sont heureux de se retrouver… Je suis silencieuse et immobile derrière Mon Maître, je les regarde.
Mon Maître me regarde et me demande d’approcher « je te présente Caroline, Charles, notre demoiselle de compagnie pour la soirée ».
« Je suis enchanté, Caroline, Votre Maître m’a longuement parlé de vous ».
« Je suis enchantée aussi, Monsieur » les mots sortent difficilement de ma bouche tellement je suis impressionnée. Je rougis et m’empresse de baisser les yeux…
Sa main vient relever mon menton, il me regarde en silence, plonge son regard dans le mien, je n’ose esquisser le moindre geste… Sa bouche s’approche de mon visage, je serre les lèvres, Il vient déposer un baiser sur mon front. Je n’ose toujours pas bouger, ils me regardent tous les deux. Mon Maître finit par briser ce silence en me demandant d’aller chercher les rafraichissements et de les rejoindre au salon.

Je les retrouve tous deux installés dans de confortables fauteuils, face à face, en pleine conversation. Je pose délicatement le plateau sur la table ronde et commence à servir le champagne. Je sers notre hôte en premier et me dirige ensuite vers Mon Maître pour m’asseoir à ses pieds. Il me caresse doucement les cheveux et pose la coupe sur mes lèvres. Je bois délicatement le champagne qu’Il m’offre et il vient poser ses lèvres sur les miennes.
« Prosterne toi devant moi ». Je suis encore perdue sur ses lèvres et je mets quelques secondes à réagir… « Tu as très bien entendu, Caroline ».
C’est le moment où je dois m’exécuter si je ne veux pas risquer la punition. Mais je sais qu’en me prosternant à ses pieds, je découvrirai toute mon intimité à notre hôte.
Je me mets face à Mon Maître et me penche vers ses pieds, prenant bien soin de laisser mes fesses sur mes pieds. Je ne bouge plus, Il ne dit rien, je souris intérieurement en pensant que ma technique a marché jusqu’au cruel « Cambre toi bien, comme d’habitude, Caroline, et écarte bien les jambes ».
Plus le choix, je le déteste, Il connaît ma pudeur… Alors je ferme les yeux, j’enfouis ma tête entre mes bras et relève mes fesses en écartant les cuisses. Je m’imagine obscène, aucune retenue, offerte aux yeux d’un inconnu.
Ce moment me paraît durer une éternité, je ne veux pas entendre ce qu’ils disent, je reste dans ma bulle, dans mes pensées.
Une main saisit mes cheveux, m’obligeant à me redresser, et m’attire vers son entre jambe. La queue de Mon Maître est dressée et je m’empresse de la prendre en bouche. J’aime sentir son gland gonfler entre mes lèvres, j’aime m’occuper de Lui, mouiller de ma salive son sexe et l’avaler entièrement. Je ne pense pas, je suis juste une bouche, un trou destiné à lui faire plaisir. Sa main retient toujours mes cheveux prisonniers et me force à l’avaler profondément. Ma langue tourbillonne autour de sa queue, je la sens grossir de plus en plus, je suis excitée, j’ai envie de Lui, tout de suite, maintenant.

Je continue mes va et vient le long de sa hampe, je veux qu’Il sente à quel point je suis docile. Ma salive coule abondamment le long de sa queue dressée, j’ai envie de le dévorer, je me jette avidement sur ses couilles, je sais qu’Il aime ça. Je les prends en bouche, les aspire, les lèche, les fais rouler sous ma langue…

Soudain, ma tête est rejetée en arrière, Il me tire par les cheveux et plonge son regard dans le mien. Je ne comprends pas, Il ne bouge pas… Je sens des doigts glisser sur ma joue, descendre sur mon cou, ils se dirigent vers ma poitrine. J’ai un mouvement de recul mais Mon Maître me tient fermement par les cheveux et vient placer son autre main sur mon cou exerçant une pression de plus en plus forte. « Ne bouge pas ».
Trois mots seulement, mais prononcés avec une telle conviction que je n’ose pas esquisser le moindre geste.
Je sens la main de Charles caresser ma poitrine à travers ma nuisette et descendre vers mon intimité. Je supplie Mon Maître du regard mais Il ne fait rien. Les doigts s’immiscent en moi pendant que les doigts de Mon Maître serrent davantage mon cou. J’en ai le souffle coupé. Je sens les doigts de Charles plonger au plus profond de moi pour y rester immobiles quelques instants. L’étreinte de Mon Maître se relâche alors que les doigts de Charles reprennent leurs mouvements. Je suis trempe, je peux le sentir et je vais bientôt le goûter car Charles approche ses doigts de ma bouche et m’oblige à les lécher.
Je l’entends dire à Mon Maître « Tu as une bonne petite chienne »

Mon Maître pose ma tête sur ses genoux pendant que Charles retrouve sa place, Il me glisse à l’oreille « Maintenant, tu vas aller t’occuper de notre hôte, aussi consciencieusement que si c’était moi ». Je ferme les yeux quelques instants et me dirige à quatre pattes vers notre hôte imposant…

A suivre...