mercredi 6 juillet 2011

L'Hôte...

Quelques mots prononcés par Mon Maître :
« Un ami vient me rendre visite ce soir, je veux que tu le traites aussi bien que moi ».
C’est un peu flou pour moi, oui je serai polie, aimable, douce… Mais qu’attend il de moi précisément ? Je n’ai pas vraiment le temps de me poser la question, je dois me préparer et respecter ses consignes. Tenue de mon choix, mais tenue légère qui me rende « disponible ».
J’opte pour ma nuisette noire, beau décolleté, légèrement transparente, qui met mon corps en valeur…

20h. Tout est prêt. Notre hôte ne devrait plus tarder. Je suis inquiète, je ne sais rien de lui, mes questions sont restées sans réponse, j’ai du me contenter d’un « Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais ! ».
Deux coups frappés contre la lourde porte de bois, mon cœur cogne autant dans ma poitrine. Mon Maître se dirige vers le porte, je me tiens un peu en retrait, j’observe.
Il est grand, très grand, de grandes mains, bien habillé, des couleurs sombres qui s’accordent avec se chevelure dense et brune.
Les deux hommes parlent, s’agitent, ils sont heureux de se retrouver… Je suis silencieuse et immobile derrière Mon Maître, je les regarde.
Mon Maître me regarde et me demande d’approcher « je te présente Caroline, Charles, notre demoiselle de compagnie pour la soirée ».
« Je suis enchanté, Caroline, Votre Maître m’a longuement parlé de vous ».
« Je suis enchantée aussi, Monsieur » les mots sortent difficilement de ma bouche tellement je suis impressionnée. Je rougis et m’empresse de baisser les yeux…
Sa main vient relever mon menton, il me regarde en silence, plonge son regard dans le mien, je n’ose esquisser le moindre geste… Sa bouche s’approche de mon visage, je serre les lèvres, Il vient déposer un baiser sur mon front. Je n’ose toujours pas bouger, ils me regardent tous les deux. Mon Maître finit par briser ce silence en me demandant d’aller chercher les rafraichissements et de les rejoindre au salon.

Je les retrouve tous deux installés dans de confortables fauteuils, face à face, en pleine conversation. Je pose délicatement le plateau sur la table ronde et commence à servir le champagne. Je sers notre hôte en premier et me dirige ensuite vers Mon Maître pour m’asseoir à ses pieds. Il me caresse doucement les cheveux et pose la coupe sur mes lèvres. Je bois délicatement le champagne qu’Il m’offre et il vient poser ses lèvres sur les miennes.
« Prosterne toi devant moi ». Je suis encore perdue sur ses lèvres et je mets quelques secondes à réagir… « Tu as très bien entendu, Caroline ».
C’est le moment où je dois m’exécuter si je ne veux pas risquer la punition. Mais je sais qu’en me prosternant à ses pieds, je découvrirai toute mon intimité à notre hôte.
Je me mets face à Mon Maître et me penche vers ses pieds, prenant bien soin de laisser mes fesses sur mes pieds. Je ne bouge plus, Il ne dit rien, je souris intérieurement en pensant que ma technique a marché jusqu’au cruel « Cambre toi bien, comme d’habitude, Caroline, et écarte bien les jambes ».
Plus le choix, je le déteste, Il connaît ma pudeur… Alors je ferme les yeux, j’enfouis ma tête entre mes bras et relève mes fesses en écartant les cuisses. Je m’imagine obscène, aucune retenue, offerte aux yeux d’un inconnu.
Ce moment me paraît durer une éternité, je ne veux pas entendre ce qu’ils disent, je reste dans ma bulle, dans mes pensées.
Une main saisit mes cheveux, m’obligeant à me redresser, et m’attire vers son entre jambe. La queue de Mon Maître est dressée et je m’empresse de la prendre en bouche. J’aime sentir son gland gonfler entre mes lèvres, j’aime m’occuper de Lui, mouiller de ma salive son sexe et l’avaler entièrement. Je ne pense pas, je suis juste une bouche, un trou destiné à lui faire plaisir. Sa main retient toujours mes cheveux prisonniers et me force à l’avaler profondément. Ma langue tourbillonne autour de sa queue, je la sens grossir de plus en plus, je suis excitée, j’ai envie de Lui, tout de suite, maintenant.

Je continue mes va et vient le long de sa hampe, je veux qu’Il sente à quel point je suis docile. Ma salive coule abondamment le long de sa queue dressée, j’ai envie de le dévorer, je me jette avidement sur ses couilles, je sais qu’Il aime ça. Je les prends en bouche, les aspire, les lèche, les fais rouler sous ma langue…

Soudain, ma tête est rejetée en arrière, Il me tire par les cheveux et plonge son regard dans le mien. Je ne comprends pas, Il ne bouge pas… Je sens des doigts glisser sur ma joue, descendre sur mon cou, ils se dirigent vers ma poitrine. J’ai un mouvement de recul mais Mon Maître me tient fermement par les cheveux et vient placer son autre main sur mon cou exerçant une pression de plus en plus forte. « Ne bouge pas ».
Trois mots seulement, mais prononcés avec une telle conviction que je n’ose pas esquisser le moindre geste.
Je sens la main de Charles caresser ma poitrine à travers ma nuisette et descendre vers mon intimité. Je supplie Mon Maître du regard mais Il ne fait rien. Les doigts s’immiscent en moi pendant que les doigts de Mon Maître serrent davantage mon cou. J’en ai le souffle coupé. Je sens les doigts de Charles plonger au plus profond de moi pour y rester immobiles quelques instants. L’étreinte de Mon Maître se relâche alors que les doigts de Charles reprennent leurs mouvements. Je suis trempe, je peux le sentir et je vais bientôt le goûter car Charles approche ses doigts de ma bouche et m’oblige à les lécher.
Je l’entends dire à Mon Maître « Tu as une bonne petite chienne »

Mon Maître pose ma tête sur ses genoux pendant que Charles retrouve sa place, Il me glisse à l’oreille « Maintenant, tu vas aller t’occuper de notre hôte, aussi consciencieusement que si c’était moi ». Je ferme les yeux quelques instants et me dirige à quatre pattes vers notre hôte imposant…

A suivre...

3 commentaires:

  1. Je ne peux pas te lire sans avoir envie de faire comme Charles...

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  2. délicieux recit.. sourires
    une suite ?

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  3. @ Ludie : Je n'étais pas au courant de tes envies, j'ai été surprise :), tu me diras ce que tu penses de la suite alors...

    @ Anonyme : Suite, il y aura, les idées sont nombreuses, il suffit juste de prendre le temps...

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