jeudi 17 mars 2011

Fouillée

Il veut vraiment plonger dans mon intimité, dans mon âme... Connaître les images qui défilent dans ma tête lors de ces moments intimes, mais je ne les ai jamais confiées à qui que ce soit, il va réaliser qu’en ce moment il y règne en Maître...
Ces pensées, ces images varient souvent c'est vrai, mais elles traduisent toujours ce que je vis au présent, et en ce moment ma préoccupation est tournée vers mon nouvel état d'esclave, mon appartenance à un Maître.

Que ce soit au plus profond de mes pensées, au cœur de mon intimité, je suis et reste Son esclave.

Je suis dans ma chambre, dans la pénombre, sous ma couette... Je ne suis pas tout le temps nue mais j’enlève souvent ma culotte... Alors oui aujourd’hui je l’ai enlevée…Je ne perds pas de temps en préliminaires et glisse mes doigts directement sur mon clitoris... J'aime par dessus tout quand je suis déjà trempée et très excitée. J'ai toujours mon gode près de moi. Je ferme les yeux et mon esprit s'évade. J'entends Sa voix qui me demande d'être plus offerte et plus disponible pour Lui. Je Le vois, Le devine, Son regard, Son allure... Mon plaisir devient plus intense et j'ai envie de Sa queue, là tout de suite, maintenant. C'est compulsif. La pire torture serait de m’imposer de m’arrêter à ce moment précis. Je n'ai qu'une envie, me faire prendre sauvagement, sentir Sa queue me pénétrer peu à peu et prendre possession de moi.
Je prends le gode et le place à l'entrée de mon sexe, je suis pressée, impatiente, la chienne en moi se réveille... Il est en moi, enfin, délicieux supplice… Je pense à Lui, j'imagine qu’Il est à la place de ce bout de plastique, que Sa douce queue est en moi. Et le plaisir est immédiat, la jouissance trop rapide. A l’image de mes caresses, mon orgasme est fulgurant et efficace. Je ne connais pas la patience. Orgasme intense, fort, prenant, qui suspend ma respiration quelques instants… J’émerge peu à peu et je n'ai qu'une envie: recommencer...
Je ferme les yeux, je garde le gode en moi et je Le vois encore, m'imposant de rouvrir mes jambes et de continuer...

C'est à ce moment là que je prends mon portable et Lui demande une deuxième fois l'autorisation de me caresser...

mercredi 9 mars 2011

S comme... Sodomie

Au moment où je rédige ces quelques lignes je suis « remplie », je n’aime pas ce mot, mais je ne sais comment en choisir un autre. « Possédée » serait trop fort et accorderait bien trop d’honneur à un plug en plastique.

La sodomie représente « l’interdit », la luxure, le sexe hard, la violence, l’animalité… Et c’est tout ce qui m’attire en elle. Je crois qu’avant toute chose j’aime être une chienne, même s’il m’est difficile de l’écrire. J’aime cette sensation d’être prise de force et sentir toute la puissance du mâle dominant dans cet acte sauvage. J’aime quand elle dure longtemps, quand j’en perds la tête, quand je ne sais plus si j’ai mal ou si je prends mon pied, quand tout est confus, sauf une chose : je sais que je lui appartiens.
J’ai besoin de cette intrusion dans mon intimité pour pouvoir me libérer, pour laisser s’exprimer la bête en moi. J’ai juste envie de plier, d’abdiquer devant tant de force. Plus que par un collier, je reconnais le Maître qui arrive à me sodomiser. Je sens que je suis à lui en cet instant précis, je ne réponds plus de rien, je suis sa chose, sa chienne, sa poupée, son esclave… Je lui appartiens, il entre et sort comme il veut, je subis en silence, mon corps est électrique, tous mes sens en éveil.




S comme… Sa Sodomie

Je l’attends ouverte, offerte, déjà très excitée. Malgré ma peur je n’attends que ça, sentir son sexe au fond de mes fesses. Il est méticuleux, ce n’est pas un sauvage et je craignais quelque part que les sensations ne soient pas assez fortes… Il prépare sa chienne, doucement mais sûrement. Sa chienne qui de l’autre côté rêve de sentir son gland entre ses fesses. Quand ses mains s’éloignent, j’attends avec impatience le bruit du pantalon qui tombe au sol, les secondes sont interminables… Puis je sens sa peau, son sexe dur à l’entrée de mes fesses. La peur m’envahit, tous mes muscles se contractent, c’est plus fort que moi. Une injonction de rester ouverte, peu de mots mais je me détends, un peu. Je me cambre, j’essaye d’être disponible et offerte. Il crache sur mon trou, une fois, deux fois. J’aime ça, je me sens animale, je me transforme. Pas le temps de penser, son gland est à l’entrée de mon trou, il force le passage, j’ai mal, je me sens transpercée. Il s’introduit peu à peu en moi, cm par cm, il m‘écarte totalement. Je n’ai qu’une envie lui crier STOP, lui dire d’arrêter, lui dire que j’ai mal. Mais je me tais, je connais cette sensation, suivie de près par une autre… Il s’enfonce lentement jusqu’à ce que je sente ses couilles taper contre mon sexe. Il est au fond. C’est merveilleux cette sensation, je me sens captive sous sa queue. Je n’ai plus envie qu’il sorte, j’ai envie qu’il aille plus loin, qu’il creuse encore, qu’il découvre ce qui se cache derrière cette chair, qu’il aille toucher mon âme. Puis commencent les va et vient de son membre au cœur de mon antre, je suis partagée encore et encore, envie qu’il me laisse tranquille et qu’il me transperce plus fort en même temps… Ses mouvements s’accélèrent, il appuie sur mes hanches, me fait plier davantage, je sens toute sa puissance, sa force de mâle qui me défonce sans relâche… Je suis bien, je suis ailleurs, je ne suis qu’un corps dédié à la jouissance, qu’un trou, qu’un seul trou, avide d’être rempli entièrement. J’en veux encore, je réclame, je voudrais qu’il ne s’arrête jamais. Je m’amuse à contracter mon anus pour emprisonner sa queue, pour qu’elle reste là, en moi. Des râles puissants sortent de sa bouche, l’animal a accompli son devoir, la chienne à ses pieds lui appartient, elle s’offre pour recueillir sa jouissance. Ses spasmes la font jouir à son tour, un orgasme violent, qui vient de loin, l’orgasme de la libération, des profondeurs de son être. J’aimerais qu’il continue encore et encore à me prendre comme ça, avec toute sa force. Il me serre les hanches et se déverse au plus profond de mon intimité. Il ne bouge pas, je veux qu’il reste, je veux encore lui appartenir. Je ne bouge pas. Il s’allonge sur moi, toujours en moi, mon corps est vidé, mais je sens encore sa queue dans mes fesses, je veux la garder encore et encore. Je suis sous Lui, sous son corps, je suis à Lui, c’est Mon Maître.



Et le plug me rappelle qu’il n’est pas là, mais que bientôt je connaîtrai à nouveau tous ces émois.

mardi 8 mars 2011

Le temps des changements

Petit à petit, pas à pas, doucement mais surement, j'ai décidé de poursuivre le chemin... Je regarde devant, ce qui est derrière m'a aidé à me construire et je suis prête à accueillir cette nouvelle page de ma vie.
Je l'ai choisi, Lui, un peu au hasard dans les premiers temps. Je me souvenais surtout de ses attributs, mais aujourd’hui je Lui reconnais bien d'autres qualités.
J'ai envie d'avancer à ses côtés pour plonger au plus profond de mon être...

Mes Règles...

Aussi surprenant que ça puisse paraître, j'ai moi même demandé à avoir des règles à respecter... Ce que j'ai reçu dès ce matin... Je ne pensais pas qu'il y en aurait autant mais me voilà plutôt satisfaite.


REGLES :
1 – Mon nom : esclave caroline
2- J’appartiens à mon Seigneur et Maître Master F
3 – Appartenance totale : corps et âme
4- Il peut tout exiger de moi sans restriction aucune
5- Je Lui dois totale obéissance et m’en remets à Lui pour tout
6- Je ne peux rien initier sans qu’Il n’en soit informé aussitôt par sms, mail ou tél.
7- Il contrôle tout de ma vie intime
8 – Toute demande liée à mon plaisir doit avoir systématiquement son approbation
9- Je Lui dois respect obéissance et dévotion absolue
10 – Mes orifices Lui sont réservés sauf s’Il en décide autrement
11 – Mon anus Lui est exclusivement réservé
12 – Mes fesses sont toujours nues en Sa présence comme mon sexe et mes seins
13 – Mes orifices sont toujours parfaitement lisses et accueillants
14 – Mes trous de chienne accueillent tout ce qu’Il m’imposera et ce à n’importe quel moment qu’Il jugera bon et en n’importe quel lieu
15 – Mes trous seront remplis de son sperme toutes les fois qu’Il le décidera
16 – Il décide de tous les châtiments ou punitions me concernant et en toute circonstance
17 – Il me punit sévèrement à chaque fois qu’Il le souhaite et de toutes les façons qu’Il le veut sans que je ne trouve jamais rien à redire
18 – Tout manquement, attitude inconvenante, propos ou parole maladroite sera punissable, séance tenante, ou différée, et de la plus sévère façon
19 – Il peut me prêter, ou me louer s’Il le juge bon et les rapports sexuels seront protégés dans tous les cas
20 – Il peut me présenter à toute personne de son choix pour poursuivre mon éducation d’esclave et de chienne en Sa présence ou sans Lui, ponctuellement ou durablement
21 – Je devrai, en pareille circonstance, Lui rendre des comptes précis de l’entier déroulement des événements et sévices éventuels vécus

22 - Mon Maître est le garant de mon intégrité physique et morale ainsi que de ma santé, il ne me fera prendre aucun risque et ne me mettra pas en danger.

lundi 7 mars 2011

Envie de "grand air"



Un week end en montagne a "réveillé" mes sens, sens qui ne dormaient que légèrement depuis quinze jours... Face à un panorama enneigé, les idées apparurent: des jeux dans la neige, des tortures sur un rocher face à la montagne, ma nudité en pleine nature... Des envies de plus en plus fortes, de plus en plus troublantes.
Une cheminée, je suis enchaînée devant, je porte un collier en fer avec de gros maillons, je connais le martinet. Je reste au sol, Il déguste son verre de vin, m'en donne quelque gorgées, puis décide de me prendre devant la cheminée...
Voilà mes envies en ce lundi, après une randonnée en montagne!

mercredi 2 mars 2011

Un, deux, trois, quatre…



Je regarde mes fesses dans le miroir, c’est ce que je vois, quatre marques fines et longues d’une couleur grisâtre. Quatre marques qui me rappellent cet instant. Celui où il m’a demandé de me mettre à quatre pattes, fesses en l’air, mains posées devant moi. Des ordres clairs, précis, sans appel. Je revois juste son regard qui s’assombrit en prononçant ces mots, il devient plus profond et impénétrable. Je m’exécute. J’attends. Ses mains sont sur mes fesses, je pense « joyeusement » que je vais prendre du plaisir, je m’offre, lascive, coquine, je suis détendue, prête… Une tape s’abat sur ma fesse gauche, je suis surprise mais je ne bouge pas. Une deuxième, une troisième, de plus en plus fortes, au même endroit. J’essaie de m’y soustraire en me décalant légèrement. Peine perdue. Une autre main m’appuie sur les reins et m’ordonne de ne pas bouger. Des caresses, je sens ma peau chaude, elle brûle. C’est au tour de mon autre fesse de subir le même traitement. Je réagis différemment, j’essaie de deviner quand et où le coup va tomber… C’est pire, je ne pense qu’à ça, je sens mon corps tendu, les coups me paraissent dix fois plus douloureux et puissants. Je respire fort mais je ne bouge pas, mes poings sont serrés, j’ai envie que ça cesse. Sa main vient fouiller mon intimité, je me détends peu à peu, je sens ses doigts en moi… Il les dirige vers mon antre et d’un coup sec y glisse un doigt. Je sursaute sous la surprise mais son autre main appuie fermement sur mes reins. Le plaisir m’envahit peu à peu, mais il est de courte durée, je l’entends s’éloigner et fouiller dans ses affaires.
Les questions se bousculent à nouveau dans ma tête : que va t’il chercher ? que veut il me faire ? que va t’il utiliser ? Ses pas se rapprochent. Je sens un objet qui glisse sur mon dos, c’est agréable, assez doux, mais je suis incapable de le reconnaître. Les caresses me paraissent longues mais je sais aussi que les coups ne vont pas tarder à arriver… Un premier, léger, sur ma fesse gauche. Je n’ai pas mal. Les autres s’enchaînent allant d’une fesse à l’autre, parfois plus forts, parfois plus doux, mais à un rythme soutenu. Je n’ai pas le temps de réfléchir. Je me laisse aller, je me laisse transporter, je subis et me surprends à attendre avec impatience les autres coups. Je crois que j’aime ça, mais je n’ai pas le temps d’y penser sur le moment, je veux juste profiter, savourer. Ces coups de cravache (j’ai fini par reconnaître l’instrument) ne me font pas peur, ils m’amènent loin, je sors de moi quelques instants et me surprends à tendre les fesses pour mieux les accueillir. J’aime quand je le vis de cette manière… C’est le contact de ses mains sur mes fesses qui me sort de ma torpeur. Il entreprend à nouveau de me « travailler ». Je suis dans de meilleures dispositions, je m’ouvre, m’offre à ses doigts agiles. Je veux jouir, j’en ai besoin, envie. Mais il en a décidé autrement. Ses doigts se retirent, me laissant sur ma faim, et je n’entends plus rien. Les secondes passent, la tension monte, je me contracte à nouveau, les questions, toujours les mêmes questions. Un coup sec s’abat sur ma fesse gauche, radicalement différent des autres… La douleur est fulgurante, j’ai l’impression d’avoir la chair transpercée, toute ma fesse souffre et je ne peux retenir un gémissement. Il m’ordonne de reprendre ma position, je mets du temps à réagir, il me saisit par les hanches et me replace lui-même. Je me demande si j’aurai la force d’en subir un deuxième… J’essaie de me couper, de sortir de mon corps, en vain… Puis je le sens, le deuxième, aussi fort que le premier. J’ai l’impression que l’instrument s’enfonce dans mes chairs, me laissant une profonde entaille… Même douleur, aussi vive que la précédente… Je me redresse à chaque fois, j’entends un « stop » sortir de ma bouche, je sais pertinemment qu’il ne changera rien, mais malgré la souffrance je ne veux pas prononcer le safeword, je veux lutter, me battre, me prouver que je peux y arriver. Deux de plus, deux coups aussi forts l’un que l’autre… Je n’en peux plus, je m’écroule…J’ai goûté la Canne…
Je sens ses mains qui touchent mon dos, je tremble, de froid, de peur, de fatigue, je ne sais plus. Puis ses mains qui descendent sur mes fesses : je ne sais plus si les caresses sont agréables où si elles me font mal, je ne veux pas savoir, je prends ce qu’il me donne.
Une main passe dans le sillon de mes fesses pour rejoindre mon intimité. A ce moment précis je le hais, comment peut il penser au sexe ? comment peut il envisager que je puisse prendre du plaisir ? Je serre les cuisses, les fesses, mon corps est un bloc inaccessible, je ne veux rien donner, je lui en veux. Ses caresses reprennent alors sur tout mon corps, mes cheveux, mon dos, mes jambes, je ressens chaque partie de mon être peu à peu…Il m’ordonne d’ouvrir les jambes et de me remettre en position, je m’exécute timidement, tiraillée entre mon devoir d’obéissance et mon refus d’obtempérer. Je plie. Ses doigts s’activent dans mon intimité et je découvre avec stupeur que je suis terriblement excitée, je me détends peu à peu et laisse ses doigts fouiller mes fesses. Un, deux, trois doigts, je ne suis plus qu’un trou à sa disposition, je respire de plus en plus fort, je veux m’empaler sur ses doigts, j’ai besoin de sentir sa force, de me sentir pénétrée… Son autre main me caresse et je jouis rapidement et fortement sous ses pressions. Il ne lâche pas son étreinte et continue ses va et vient dans mon trou, j’ai envie de me soustraire mais il me maintient à sa merci et continue ses caresses. Sa main sur mon clitoris m’agace, me titille, je bouge comme je peux pour l’éviter. Il la pose sur mon cou me serrant fermement tandis que ses doigts bougent toujours en moi, je ne peux que subir, subir, subir. Le plaisir revient, m’envahit à nouveau, je perds pied… C’est ma propre main qui caresse mon intimité et je deviens chienne, objet de plaisir entre ses mains. Il continue sa fouille méthodique et puissante, mes caresses se font de plus en plus insistantes, j’ai du mal à respirer mais je poursuis la route vers mon plaisir, encore et encore, telle une machine. C’est la délivrance, je lâche tout dans un orgasme dévastateur et m’écroule, les spasmes sont puissants. Il ne bouge pas, ses doigts encore en moi ont arrêté leurs mouvements, mais il reste là, il est le Maître, il décide et n’a pas fini d’abuser de son esclave…

Envies d'eau...



Des envies qui surviennent, des envies qui surprennent. Une envie de jeux d'eau, une envie d'être à sa merci, plongée dans un univers différent. Une envie de me sentir possédée encore et encore...

Entre ses mains

Deux années se sont écoulées avant de nous retrouver. Les souvenirs étaient gravés dans ma mémoire : la douceur de sa voix, sa fermeté, ses mains expertes, sa queue imposante… Des images floues, je me souviens de ma peur de le rencontrer, il m’impressionnait. Je n’avais pas pu découvrir de nombreuses choses mais ce qui m’a marqué c’était sa manière de me sodomiser. Je redoutais cet instant mais je me suis ouverte naturellement et ce fut un moment exquis de jouissance…

Mercredi soir, chez moi dans mon appartement montpelliérain, je l’attends en nuisette, à quatre pattes, ouverte, offerte. Je ne pense à rien, j’attends. Cette situation m’excite terriblement… J’entends ses pas dans l’escalier, ma porte n’est pas fermée à clef, je me prépare, j’entends mon cœur battre, mes sens sont en éveil. Il entre, des bruits me parviennent, je ferme les yeux, j’écoute seulement. Les minutes me paraissent longues, interminables même. Il reste dans ma cuisine, je suppose qu’il range ses affaires, j’essaie de deviner les instruments qu’il dispose sur ma table. Puis je l’entends s’approcher, j’aime ce moment, mon corps est électrique, en tension … Ses mains froides glissent sur mon dos pour descendre vers mes fesses, sa main traverse mon sillon pour se diriger vers mon intimité. Je sais que je suis déjà trempe et ses doigts plongent en moi pour mieux remonter vers mon orifice caché, celui que je redoute et qui me procure tant de plaisir. Je suis là offerte, vulnérable, tremblante de désir et apeurée à la fois. Il est imposant, il est resté habillé, ce qui accroît davantage ma position « fragile ». Un doigt plonge dans mes fesses, je me cambre pour mieux l’accueillir, j’aime cette sensation d’être possédée, d’être à sa merci. Il me prend quand il veut, comme il veut, par le trou qu’il veut… Je ne suis qu’un corps, un corps à sa disposition. Il me demande d’écarter mes fesses pour mieux me posséder, je m’exécute malgré ma gêne. Je suis tiraillée, j’aime être offerte ainsi, laisser s’exprimer la chienne en moi, mais je me sens tellement « offerte », sans pudeur… Deux doigts, puis trois, le plaisir m’envahit peu à peu, je ne pense plus qu’à une chose, qu’il me prenne là, maintenant, tout de suite. Que je sente sa puissance, qu’il s’immisce au plus profond de moi pour me sentir entre ses mains, sous sa coupe. Petite chose dépendant de son bon vouloir… Et là, malgré mon appréhension je sens sa queue me pénétrer doucement mais sûrement. J’ai l’impression que c’est interminable, qu’elle ne va jamais arriver au bout. Chacun de ses mouvements réveille mon désir, je sens que je m’ouvre pour mieux « l’avaler » au plus profond de mes entrailles. Il est au fond, il reste ainsi quelques instants, sans bouger… Je savoure cet instant où il me remplit entièrement, je suis en extase. Il commence un lent va et vient, je sens que je m’abandonne, transportée par un orgasme fulgurant. Mais il continue et accélère la cadence, je me sens défaillir, peine à reprendre mes esprits. Je sais à ce moment précis que je lui appartiens, cette idée me grise et je m’ouvre davantage pour m’empaler moi même sur sa queue. Je suis chienne, juste chienne pour lui, devant lui, un corps qui réclame sa puissance, un corps qui réclame sa jouissance. Je sens mes fesses se contracter et un râle profond s’échappe de sa bouche. Il jouit en moi, fort, tout en me caressant, un autre orgasme me prend par surprise, je me laisse aller et ne bouge plus… Ses mains caressent mes cheveux, mon dos, j’aime qu’il reste en moi à cet instant.
Je reprends peu à peu mes esprits… Je ne me suis rarement sentie autant possédée, j’aime retrouver cette sensation d’abandon, je sais que je suis entre de bonnes mains et la nuit promet d’être longue…




A suivre...