mardi 22 novembre 2011

V. comme Vanille, C. comme Chocolat… Un savoureux Caramel

20h15, je prends le métro, j’aime cet instant où je traverse la ville, la tête en ébullition. J’ai choisi de garder mes sous vêtements, j’avais envie de sentir ses mains me les enlever, une mise à nue dans l’art et la manière, je l’imagine délicate, tendre, simple. Changement à Châtelet, l’air s’engouffre dans mes vêtements, j’aime le sentir près de mon intimité, je souris, je me sens coquine, joyeuse, spontanée. J’ai envie de lui, maintenant.
20h56, je sors du métro, je me dirige lentement vers son appartement, mes talons claquent sur le sol, un regard vers le parc des Buttes Chaumont.
« Ces instants partagés deux jours plus tôt dans ce même parc, une vue magnifique, des regards qui se croisent, des mots échangés ».
8ème étage. Je suis dans l’ascenseur, dernier coup d’œil dans le miroir, je me trouve jolie, j’ai envie de ses lèvres, mon bas ventre s’enflamme. La porte s’ouvre, il m’accueille avec un grand sourire et me fait rentrer chez lui.
Une amie est là, ses deux colocataires, je déguste mon verre de vin blanc en essayant de suivre les conversations, mes pensées sont ailleurs, je sens son regard sur moi, j’intercepte un discret clin d’œil. Je souris encore et encore, je me sens bien…

23h, nos regards se croisent de plus en plus souvent, les deux amies quittent l’appartement, les colocataires se retirent dans leurs chambres.
On se regarde, on sourit, il vient m’embrasser délicatement, me prend dans ses bras, me fait rire. Je suis bien, mieux que bien, je suis heureuse, je savoure chaque instant.
J’ai envie de lui, de lui sauter dessus mais je ne sais plus faire ça, je n’ose plus faire ça. Je préfère le laisser mener la danse, ça me rassure… Il m’entraîne dans sa chambre, referme la porte et continue à m’embrasser. Ses mains dessinent les contours de mon corps, les miennes restent près de son visage, touchent son cou, prennent ses cheveux. Il est très délicat, ces effleurements me rendent folles, j’ai envie qu’il me prenne là, maintenant, tout de suite.
J’enlève mes talons pour mieux me blottir dans ses bras, je sens son odeur, j’ai envie de goûter sa peau. Il m’entraîne vers le lit, j’aime sentir son poids sur moi, sa main dans mes cheveux, dure et douce à la fois. Ses baisers se font plus pressants, ses mains plus sûres. J’ôte mes bas pour mieux sentir le contact avec sa peau, sa main se dirige vers mon intimité, ses doigts jouent délicatement avec mon clitoris, puis se retirent pour parcourir mon corps. L’attente me rend folle, j’ai envie de lui, de le toucher, de le sentir. Je glisse mes mains sous son pull pour les promener sur son torse, une fois mes ongles, l’autre mes doigts pour découvrir sa peau. Il se met torse nu et entreprend de me dévêtir. Chaque seconde est un délice, il dénude mon corps peu à peu. Il s’arrête au moment d’enlever le bas, il le fait glisser le long de mes jambes et je sens l’air frôler mon sexe. Instant magique pour moi, je sais qu’à cet instant j’ai envie de me donner à lui. Ses baisers reprennent le long de mon corps et sa bouche se dirige vers mon intimité. Je suis partagée par l’envie de le laisser faire et de l’arrêter. Je ne sais plus ce que ça fait, je ne connais plus les sensations, je n’ai plus l’habitude que l’on se concentre uniquement sur mon plaisir…
Je décide de le laisser faire, de me laisser surprendre, sa bouche fouille mon intimité, c’est chaud, intense mais je ne peux m’empêcher de regarder sa tête entre mes cuisses. Je décide de fermer les yeux et de me laisser aller au plaisir, juste vibrer sous ses coups de langue…
Sensations fortes, je me demande ce qu’il ressent, une main caresse ma poitrine tandis que l’autre s’approche de mes fesses. Ma réaction est immédiate, mon corps s’ouvre davantage, son doigt s’immisce dans mon trou, je mouille encore plus, ses caresses ne cessent pas, le plaisir m’envahit d’un coup, mon corps se tend sous ses coups de langue, j’ai des spasmes et je jouis fortement…
Il vient s’étendre à côté de moi et me caresse tout le corps, je l’embrasse sur la bouche, j’aime sentir mon intimité et la goûter. Ses yeux plongent dans les miens, il me murmure « Tu es sucrée »… J’ai l’impression d’être un fruit délicieux, j’ai envie qu’il me dévore. Ses caresses reprennent doucement, j’ai envie de sa queue, je n’ai pas encore osé la toucher. Je me redresse et commence à l’embrasser sur le torse, je pose des baisers, je lèche et je descends doucement vers son sexe tendu… J’ai envie de lui faire plaisir, de m’occuper de lui, de le découvrir cm par cm. Mes cheveux glissent le long de son torse pendant que mes mains font connaissance avec son sexe. Il est doux, long, il me donne envie.
J’approche ma bouche de son sexe tendu et commence à le lécher de haut en bas, je m’attarde sur le gland, je goûte, j’humidifie, je prends en bouche, je me retire. Je joue avec sa queue, j’aime la sentir vibrer dans ma bouche, ses mains se font plus sûres et me tiennent fermement les cheveux. Il force ma bouche à certains moments, poussant son sexe au fond de ma gorge. J’ai des hauts le cœur mais je ne dis rien, je continue, j’avale sa queue, je la lèche encore et encore. Il se retire et m’attire vers lui pour que je l’embrasse.

1h35.
Je suis étendue sur le ventre, il caresse mes fesses, les lèche, les touche, je suis trempe, j’ai envie de lui, de sentir sa queue en moi, mon ventre se tord. Je redresse mes fesses et il rentre en un coup de queue en moi, je ne sais définir si je ressens du plaisir ou de la douleur, il est allé tellement loin que j’en ai la respiration coupée. Il continue ses va et vient, m’attrapant fermement les hanches, je me sens poupée entre ses doigts, je subis ses grands coups de queue. Le plaisir monte en moi, l’animale se réveille. Un doigt vient se placer à l’entrée de mes fesses, je suis offerte, mes fesses se tendent, je sens mon trou prêt à l’accueillir. Deux doigts s’enfoncent en moi, je m’empale sur eux, je veux les sentir au fond de moi. Il les retire sèchement et je sens sa queue à l’entrée de mon trou. J’ai peur et j’ai envie, j’attends, je ne bouge pas… Sa queue rentre lentement en moi, cm par cm, j’ai envie qu’elle ne touche jamais le fond, que ce moment dure une éternité. Je perds pied, je ne suis qu’un trou qui subit ces allers retours d’une lenteur incroyable qui me rendent folle. Encore, encore, encore… Le rythme s’accélère d’un seul coup, surprise, j’esquisse un mouvement mais ses mains me maintiennent fermement les hanches. Aucun mot, juste une pression forte sur mes hanches et une claque sur mes fesses. Je ne bouge plus, je subis, je subis ses grands coups de queue au plus profond de mon être. Je me sens partir encore, j’ai envie de recevoir encore et encore, d’être à lui, d’être son trou, je me laisse submerger par le plaisir et je jouis sous ses coups de queue.

Je ne bouge plus, il me laisse le temps de récupérer…Il me caresse le dos, les fesses, m’embrasse. Je me retourne pour lui faire face, j’écarte les jambes pour le sentir s’écraser sur moi de tout son poids. Ses doigts glissent en moi quelques instants, il les retire et les amène vers ma bouche. Docilement je m’exécute et lèche ses doigts avidement. Sa queue ne tarde pas à rentrer en moi et à me pénétrer de toute sa puissance. Je suis secouée, ballotée, défoncée, je subis ses envies, sa fougue. Je redeviens chienne, je mouille à nouveau, je sens le plaisir m’envahir à nouveau. Je joue avec mes hanches, je contracte mon sexe, j’ondule, je danse… Il se retire et m’éjacule sur le corps. Je suis heureuse, je m’amuse, je ris, je jouis…

A suivre..

lundi 21 novembre 2011

Jour V.

J'y ai pensé tout le week end, mon corps aussi... Je me suis caressée trois fois, orgasmes puissants... Et j'attends,j'attends, j'attends... J'attends ce moment depuis si longtemps, découvrir son corps, sentir ses mains sur ma peau, ses lèvres qui parcourent mon corps.
Je n'ai pas envie de porter de sous vêtements, c'est mon choix, il ne m'a rien imposé. Je crois que ça me rassure de rester un peu "soumise". Je ne sais pas où je mets les pieds, l'inconnu, pas de scénario pré défini et perceptible, juste deux corps qui se retrouvent. Deux corps qui vont essayer de parler, de deviner, de vibrer...
Je compte les heures, mon corps est en éveil, je m'impatiente, j'ai encore envie de me caresser.
Première fois que je suis aussi intimidée, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas savoir comment faire, peur de mon corps... Mais j'ai envie de ces heures passées avec lui. J'ai envie de plonger dans son regard, de ne pas baisser les yeux, d'être là, consciente.
Je ferme les yeux, doucement, je respire... Je laisse les sensations m'envahir, j'écoute, je prends mon temps...
Ma main descend lentement sur ma poitrine, mes tétons sont durs et j'aime les faire glisser sous mes doigts. Je poursuis mon chemin vers mon sexe, le frôlement de mes doigts fait naître des sensations exquises. J'écarte les jambes, ma main caresse en douceur, je plonge deux doigts en moi, je ne bouge pas, je savoure l'instant. J'aime les ressortir humides, j'aime ce moment où je deviens animale. Mes doigts se dirigent vers mon clitoris et les petites pressions exercées m'excitent davantage.
Je reprends mes caresses, je ne veux pas jouir trop vite, je veux savourer, fermer les yeux encore et encore et imaginer que ce sont ses doigts qui me découvrent...
Et si mon désir l'effrayait? Si j'étais "trop" animale? S'il n'aimait pas mon corps? ... Les questions que je me posais trop souvent, la pression mise par certains ou certaines.
Si, si, si, si ça ne "marchait" pas, ce ne sera pas Moi, ce ne sera pas Lui, ce sera comme ça.

Je crois que je n'ai pas trop de doutes, l'envie est là, depuis quelques jours elle m'accompagne, je me laisse porter, je savoure, je vibre, plus que quelques heures et je le retrouve...

Un dernier orgasme solitaire pour mieux se diriger vers le plaisir partagé.

mardi 8 novembre 2011

"Homme blessé, homme blessant"




Pas de remarques acides, l'animal trop fier a été touché, il s'est défendu comme il a pu...

Je n'en sors pas "amoindrie", mais grandie.
Il est temps pour moi de faire confiance à la vie, à mes ressentis.

Le sexe ne fait pas tout, je cherche de la cérébralité avant tout.

Une "MusesoumiseLibre", comme dirait V.

Et l'envie d'écrire revient peu à peu... Alors, elle est pas belle la vie?