jeudi 14 avril 2011

Ton anniversaire.

Je ne sais pas si j'ai envie d'y retourner sans Toi... C'est tellement dur! J'hésite, j'y vais, j'y vais pas? Je ressens cette connexion avec la nature quand je suis chez Toi, je t'y vois Toi, un arbre parmi la forêt. Un arbre qui est droit, fier au milieu des bois. Et j'ai envie de me serrer contre Toi, de te hurler ne m'abandonne pas, ne plus te lâcher, jamais...
Il faut peut être que je sois forte et que je prenne ma place dans les bois, pour chercher la lumière, les pieds bien ancrés dans la terre. Je peux le faire maintenant, j'essaye...
Oui je vais y aller, car en même temps c'est te faire exister, te sentir à mes côtés. J'irai dans les bois où tu m'as guidée, seule, comme une grande, je saurai me trouver.
Et puis Valdo sera à mes côtés... Tu le sais.



jeudi 7 avril 2011

La pomme



Mercredi 30 mars. 12h. Hôtel Quartier Bastille. Il est assis sur le lit, je suis debout face à Lui. Il soulève ma robe et commence à caresser mon intimité. Je ne porte aucun sous vêtements comme il me l’a demandé et je suis déjà excitée. Ses mains empoignent mes fesses et il m’attire vers lui fermement. Il me fait basculer sur ses genoux et remonte ma robe. Ses mains commencent à claquer mes fesses de plus en plus rapidement. Je me tortille légèrement pour mieux échapper aux coups mais son autre main me maintient fermement. Il passe d’une fesse à l’autre alternant caresses et claques, douceur et douleur. Il me rend folle. J’essaye de fuir. Il ne me retient pas et me laisse aller sur le lit. Docilement je me mets à quatre pattes, j’attends. Des bruits de plastique, toujours ces bruits qui ne présagent rien de bon. J’ai juste envie de sexe, de son sexe, je n’ai pas envie de subir mon autre punition. Encore une dont j’ai oublié la cause…
Elle ne devait pas être trop grande cette faute puisque ma punition s’élève à un coup de canne, un seul. Est ce rassurant pour autant ? Je me dis que le coup porté ne va en être que plus fort, plus intense, pour que je m’en souvienne. Je commence à sentir la peur en moi, elle vient de mon ventre et irradie dans mon corps. Il suffit qu’il m’effleure à cet instant pour que je ressente ces gestes dix fois plus forts. Je deviens plus que sensible, je suis électrique. Un seul geste et tout mon corps réagit… Le martinet effleure mon dos, mais ce n’est pas la caresse que je ressens c’est l’intrusion. Je ne veux pas qu’on me touche dans ces moments là. Ma respiration s’accélère et je tente de m’apaiser en prenant de grandes inspirations. Je me concentre sur mes voies respiratoires, je ne veux plus sentir le reste de mon corps. Mais le martinet a raison de moi, il ne me caresse plus il me fouette. Au début c’est bon, c’est fort, ça me sort de cet état inhabituel. Mais la douleur finit toujours par prendre le dessus. J’ai besoin de penser à autre chose, de serrer quelque chose entre mes mains, le coussin ne suffit plus. Il y avait une pomme sur le coussin, je dois la retrouver. Je tâtonne avec ma main droite jusqu’à ce que je sente sa forme ronde et ferme. Je la saisis rapidement et y accroche mes deux mains. Se concentrer sur la pomme, y mettre toute ma force, toute ma colère… Les coups ont cessé, je me détends peu à peu mais je ne lâche pas cette pomme, elle est mon secret, mon antidote. Ses pas qui viennent vers moi, vers mes bras tendus. Il se saisit de la pomme, mais pourquoi ? Je refuse de la lâcher et la maintiens fermement entre mes mains. Il me l’arrache et se replace derrière moi. Je suis épuisée, je Lui en veux énormément de me l’avoir enlevé, c’était ma pomme, la mienne ! Un bruit sifflant, le coup de canne. La douleur est telle que je me redresse instantanément. Pas de cri, juste la stupeur. Je m’effondre sur le lit, la punition est derrière moi… Une seule question reste : pourquoi a t’il pris Ma pomme ?

La ceinture

Je suis à quatre pattes sur le lit de cette grande chambre d’hôtel. J’attends, immobile ma punition. Je l’entends s’affairer derrière moi, faire des allers-retours, je me demande à quoi il pense à cet instant. Moi je pense à la douleur, à ma manière de la vivre. Vais je supporter ? Vais je y arriver ? Je ne me souviens plus à cet instant pourquoi je suis punie, j’ai déjà oublié ou plutôt j’ai encore oublié. Il ne me le rappellera pas, ni ne m’interrogera sur cette punition.
Je m’étais imaginée des dizaines de fois cette scène. Lui me demandant de me mettre à genoux face à lui, de le regarder dans les yeux et de prononcer ma faute. J’ai du mal à articuler, les mots ne viennent pas. Il attend, impassible, son regard clair plongé dans le mien. Puis il défait lentement sa ceinture, la fait coulisser dans les liens de son pantalon. Je reste fixée sur l’objet entre désir et peur. Je sens toute sa puissance. Il la tient dans sa main et m’ordonne de me mettre à quatre pattes bien cambrée.
Retour sur le lit dans ma position, sa voix me sort de ma torpeur. Il me demande de compter à voix haute les coups. Le premier s’abat sur mes fesses. J’imaginais pire. Je ne parle pas, ma gorge est sèche. Il attend. J’hésite entre obéissance et défi, mais la peur a raison de moi et je m’entends prononcer un à toute petite voix. Il me demande de répéter, je lui en veux mais prends sur moi pour prononcer ce premier chiffre de manière audible. UN. Les coups s’enchaînent, je prononce les chiffres machinalement, j’ai envie qu’il aille vite malgré la douleur. DIX. Je suis à la moitié. J’ai l’impression que je ne vais pas tenir… Les cinq suivants sont à la limite du supportable. Je hurle le QUINZE en essayant de me dégager, je ne veux plus rien sentir, je veux partir. Je tremble, de peur, de fatigue, submergée par les émotions contradictoires. Une courte pause. J’ai juste envie d’en finir. Je me demande à quoi ressemblent mes fesses mais pas le temps de m’évader. Les coups recommencent. DIX NEUF. Il n’en reste plus qu’un. Je suis heureuse, je sais que ma punition va bientôt prendre fin… Mais je redoute le dernier. Il prend son temps. Comment va t’il me le donner ? Quel impact veut il lui donner ? Il est là, ça y est, plus fort que les autres, je ne peux m’empêcher de crier. Je n’ai pas envie de le prononcer. Je m’écroule et me recroqueville. Il ne bouge pas. Un petit vingt sort de ma bouche et je glisse ma tête sous un oreiller pour ne plus voir, plus entendre, plus sentir…
Je reste là quelques instants, sa main passe sur mes fesses que je sens brûlantes. Je le déteste. Comment peut il avoir l’idée de me caresser après ce qu’il m’a infligé ? J’aimerai me fondre dans le lit, disparaître… Je redoute qu’il prenne ma tête entre ses mains et demande à voir mon regard… Mais il ne le fait pas, il se met debout près de ma tête et me demande si j’ai oublié ce que j’avais à faire… Oublier ? Jamais je n’aurais pu oublier, mais j’avais espéré qu’il n’y penserait plus, ou qu’il m’épargnerait cette humiliation. Non, il n’a pas oublié et je dois m’exécuter. J’embrasse son pied droit du bout des lèvres, il en veut davantage. Je continue à poser mes lèvres sur ce pied, le léchant discrètement. Il approche l’autre. Je m’exécute docilement malgré cette profonde colère en moi. Viennent ensuite ses mains, je préfère leur contact, leur douceur. J’y mets plus de cœur, plus d’envie. Il les écarte pour me dévoiler ses couilles. Je sais que c’est la dernière étape, la plus redoutée. Plus vite je m’y mettrai, plus vite mon supplice sera terminé. Mais face à elles, j’ai envie de les lécher, pas de les embrasser, non, de les lécher avidement. Je ne m’en prive pas, je joue avec, les prenant en bouche, leur donnant des coups de langue… Il recule doucement et me dit « Te souviens tu de ce que je dois te faire maintenant ? » Je reste sans voix, non, je ne me souviens plus, encore un oubli. J’ai peur. « Je vais t’enculer ».

mercredi 6 avril 2011

Un même instant, deux sentiments...

Ses mots à Lui

Plonger au plus profond.

Je regarde mes mots comme ses orifices.

Elle est nue sous moi. Mon corps la maintient très fort. Mes bras l’entourent. L’enserrent. Elle ne doit pas bouger. Plus. Ne pas se rebeller. S’abandonner.

Mes doigts sont à l’entrée de sa fente. La cyprine coule abondamment. Mes doigts écartent et sentent l’entrée de son sexe. La cavité. La grotte. Accueillante. Deux doigts, trois, quatre. Ma main se cambre et cherche à entrer plus loin. Ma main est avalée. Le sexe se dilate. S’ouvre. Je veux sentir les spasmes du col. Je veux disparaître dans cette grotte profonde. Je veux entrer entièrement. Prendre possession de mon bien. Entier.

C’est son sexe mais aussi son anus. Car aucun de ses trous ne doit m’être étranger. Aucun de ses trous ne peut me résister. Impossible. Impensable.

Je sens qu’elle s’ouvre un peu plus à chaque avancée de mes doigts, de ma main. La grotte est brûlante. Les spasmes me compriment fort les doigts. C’est chaud. Humide. Bouillant.

Ma main est un poignard. Une lame qui la perce. Une épée qui la baise.

Elle gémit. S’ouvre. S’abandonne toujours plus. Elle ne résiste pas. Plus.

Il y a 3 doigts dans son cul. 4 doigts. L’anus palpite sur mes doigts engourdis. 5 doigts.

A un moment donné, elle se retourne et ouvre encore plus ses cuisses. Ma main est en elle. Je ne devine plus que mon poignet. Des petits cris. Un grand cri. Je la baise avec ma main. Ma main est entrée en elle. Entière. Toute entière. Je la baise fort. Longtemps. Fort. Très fort.

Mon poing pousse dans ses fesses. Mes doigts écartent son anus. Le mouvement de ma main pousse mes doigts au plus profond. A l’intérieur.

La vérité est au fond du cul de la chienne, de l’esclave entravée. Ses trous sont remplis depuis longtemps. Elle ne sait plus depuis combien de temps. Elle est partie loin. Comme mes doigts sont loin en elle. Au plus profond.

Plonger au plus profond. Oublier qui on est. Pour n’être qu’une. Fouillée. Enculée. Baisée. Défoncée.

Encore. Encore. Recommencer. Encore. Encore. Recommencer. Toujours.




Mes mots à moi


Je suis allongée sur le ventre, apaisée, reposée.
Ses doigts parcourent mes fesses lentement, remontent vers mon dos discrètement pour mieux plonger encore. Je m’ouvre doucement, je me cambre pour mieux le laisser me fouiller. Ses doigts entrent en moi, j’aime quand il m’ouvre sans pudeur. Je sens que je suis trempe, ses doigts glissent en moi. Il ne me ménage pas, il me possède. Je sens sa main qui butte contre ma paroi, je suis trop étroite. Mais il aime me forcer, que je m’abandonne, que je lui appartienne totalement. J’ai du mal à respirer, je suis fixée sur sa main, j’ai envie qu’elle sorte, qu’elle me laisse en paix, qu’elle me laisse souffler. Mais il ne me laisse aucun répit. Je me tords dans tous les sens pour lui échapper mais sa force a raison de moi. Je tente alors de me retourner, pensant que mieux offerte je souffrirai moins. Mes jambes largement écartées, sa main s’enfonce davantage. Je ne peux me retenir de pousser un profond gémissement. Mes mains se jettent sur la sienne et la serrent fort. Je veux garder le contrôle, je ne veux pas qu’il s’enfonce davantage en moi. Mais sa main continue inexorablement son exploration. Je le déteste. J’essaie de contracter mes entrailles pour le faire sortir, je bouge mon bassin. Il reste imperturbable, sûr de lui, de sa force, de son pouvoir. Je suis épuisée, je me laisse aller, les larmes aux yeux, je le laisse pénétrer au plus profond de moi, vaincue. Sa main m’envahit. Une des miennes tient fermement un coussin pendant que l’autre me caresse. Je suis offerte, mes muscles se détendent, mon corps est plus lourd. Je sens le plaisir m’envahir même si la souffrance ne me quitte pas. Et je jouis, comme ça, sans vraiment réaliser ce qui m’arrive. C’est fort, rapide, intense, mon corps entier sursaute mais sa main reste encore et toujours au plus profond de mon intimité. Il reste quelques instants, je n’ose pas le regarder, je ne bouge pas. Puis sa main se retire doucement, la douleur est encore plus forte. Il se retire peu à peu et chaque centimètre est un supplice. Je ne respire plus, j’attends. Puis c’est la libération, je reprends mes esprits et me couche sur le côté, remontant mes genoux, espérant ainsi être protégée.

C’était sans compter sur sa ténacité…
Il me demande de me remettre sur le ventre et de lui présenter mes fesses. Je m’exécute docilement, ravie qu’il laisse mon intimité souffler… Ses doigts sont intrusifs, ils veulent prendre possession de moi sur l’instant, je le sais, je le sens. Il est comme ça, Il ne lâche rien, Il me pousse à bout… Deux doigts s’enfoncent en moi, Il se plait à les pousser tout au fond, lentement mais sûrement. Il veut que je ressente la force de ce geste, me posséder cm par cm. M’ouvrir pour Lui, pour l’accueillir encore et encore. 3, 4 doigts je ne sais plus, je ne compte plus. Je ressens uniquement. J’aime qu’il plonge en moi, je suis trempe. Je lui demande l’autorisation de me caresser toute haletante… Ma main se précipite sur mon clitoris et je sens le plaisir m’envahir. Je sens ses doigts en moi qui vont et viennent. Il me rend folle, en quelques secondes je connais un orgasme fulgurant suivi de spasmes impressionnants. Mais Lui ne bouge pas, ses doigts toujours en moi continuent leur exploration sans faiblir. Il reprend possession de mon corps, je ne suis qu’un trou à sa disposition, sa chose, son esclave. Et moi je le frapperai dans ces moments là. Pas le temps de souffler, de récupérer, il me rend folle. Je ne peux que subir l’assaut de ses doigts intrusifs. Encore et encore, car Il n’arrête pas. Il est le Maître, il jouit de sa position. Il veut me voir m’abandonner, lâcher prise, renoncer au contrôle. Alors je plie, je me détends, je le laisse me fouiller même si mon corps n’en peut plus… Et je jouis malgré moi, simple poupée entre ses doigts.

Je suis à Lui, Il est en moi, je ne bouge plus sous ces cinq doigts, je plie, je ploie.