mercredi 6 avril 2011

Un même instant, deux sentiments...

Ses mots à Lui

Plonger au plus profond.

Je regarde mes mots comme ses orifices.

Elle est nue sous moi. Mon corps la maintient très fort. Mes bras l’entourent. L’enserrent. Elle ne doit pas bouger. Plus. Ne pas se rebeller. S’abandonner.

Mes doigts sont à l’entrée de sa fente. La cyprine coule abondamment. Mes doigts écartent et sentent l’entrée de son sexe. La cavité. La grotte. Accueillante. Deux doigts, trois, quatre. Ma main se cambre et cherche à entrer plus loin. Ma main est avalée. Le sexe se dilate. S’ouvre. Je veux sentir les spasmes du col. Je veux disparaître dans cette grotte profonde. Je veux entrer entièrement. Prendre possession de mon bien. Entier.

C’est son sexe mais aussi son anus. Car aucun de ses trous ne doit m’être étranger. Aucun de ses trous ne peut me résister. Impossible. Impensable.

Je sens qu’elle s’ouvre un peu plus à chaque avancée de mes doigts, de ma main. La grotte est brûlante. Les spasmes me compriment fort les doigts. C’est chaud. Humide. Bouillant.

Ma main est un poignard. Une lame qui la perce. Une épée qui la baise.

Elle gémit. S’ouvre. S’abandonne toujours plus. Elle ne résiste pas. Plus.

Il y a 3 doigts dans son cul. 4 doigts. L’anus palpite sur mes doigts engourdis. 5 doigts.

A un moment donné, elle se retourne et ouvre encore plus ses cuisses. Ma main est en elle. Je ne devine plus que mon poignet. Des petits cris. Un grand cri. Je la baise avec ma main. Ma main est entrée en elle. Entière. Toute entière. Je la baise fort. Longtemps. Fort. Très fort.

Mon poing pousse dans ses fesses. Mes doigts écartent son anus. Le mouvement de ma main pousse mes doigts au plus profond. A l’intérieur.

La vérité est au fond du cul de la chienne, de l’esclave entravée. Ses trous sont remplis depuis longtemps. Elle ne sait plus depuis combien de temps. Elle est partie loin. Comme mes doigts sont loin en elle. Au plus profond.

Plonger au plus profond. Oublier qui on est. Pour n’être qu’une. Fouillée. Enculée. Baisée. Défoncée.

Encore. Encore. Recommencer. Encore. Encore. Recommencer. Toujours.




Mes mots à moi


Je suis allongée sur le ventre, apaisée, reposée.
Ses doigts parcourent mes fesses lentement, remontent vers mon dos discrètement pour mieux plonger encore. Je m’ouvre doucement, je me cambre pour mieux le laisser me fouiller. Ses doigts entrent en moi, j’aime quand il m’ouvre sans pudeur. Je sens que je suis trempe, ses doigts glissent en moi. Il ne me ménage pas, il me possède. Je sens sa main qui butte contre ma paroi, je suis trop étroite. Mais il aime me forcer, que je m’abandonne, que je lui appartienne totalement. J’ai du mal à respirer, je suis fixée sur sa main, j’ai envie qu’elle sorte, qu’elle me laisse en paix, qu’elle me laisse souffler. Mais il ne me laisse aucun répit. Je me tords dans tous les sens pour lui échapper mais sa force a raison de moi. Je tente alors de me retourner, pensant que mieux offerte je souffrirai moins. Mes jambes largement écartées, sa main s’enfonce davantage. Je ne peux me retenir de pousser un profond gémissement. Mes mains se jettent sur la sienne et la serrent fort. Je veux garder le contrôle, je ne veux pas qu’il s’enfonce davantage en moi. Mais sa main continue inexorablement son exploration. Je le déteste. J’essaie de contracter mes entrailles pour le faire sortir, je bouge mon bassin. Il reste imperturbable, sûr de lui, de sa force, de son pouvoir. Je suis épuisée, je me laisse aller, les larmes aux yeux, je le laisse pénétrer au plus profond de moi, vaincue. Sa main m’envahit. Une des miennes tient fermement un coussin pendant que l’autre me caresse. Je suis offerte, mes muscles se détendent, mon corps est plus lourd. Je sens le plaisir m’envahir même si la souffrance ne me quitte pas. Et je jouis, comme ça, sans vraiment réaliser ce qui m’arrive. C’est fort, rapide, intense, mon corps entier sursaute mais sa main reste encore et toujours au plus profond de mon intimité. Il reste quelques instants, je n’ose pas le regarder, je ne bouge pas. Puis sa main se retire doucement, la douleur est encore plus forte. Il se retire peu à peu et chaque centimètre est un supplice. Je ne respire plus, j’attends. Puis c’est la libération, je reprends mes esprits et me couche sur le côté, remontant mes genoux, espérant ainsi être protégée.

C’était sans compter sur sa ténacité…
Il me demande de me remettre sur le ventre et de lui présenter mes fesses. Je m’exécute docilement, ravie qu’il laisse mon intimité souffler… Ses doigts sont intrusifs, ils veulent prendre possession de moi sur l’instant, je le sais, je le sens. Il est comme ça, Il ne lâche rien, Il me pousse à bout… Deux doigts s’enfoncent en moi, Il se plait à les pousser tout au fond, lentement mais sûrement. Il veut que je ressente la force de ce geste, me posséder cm par cm. M’ouvrir pour Lui, pour l’accueillir encore et encore. 3, 4 doigts je ne sais plus, je ne compte plus. Je ressens uniquement. J’aime qu’il plonge en moi, je suis trempe. Je lui demande l’autorisation de me caresser toute haletante… Ma main se précipite sur mon clitoris et je sens le plaisir m’envahir. Je sens ses doigts en moi qui vont et viennent. Il me rend folle, en quelques secondes je connais un orgasme fulgurant suivi de spasmes impressionnants. Mais Lui ne bouge pas, ses doigts toujours en moi continuent leur exploration sans faiblir. Il reprend possession de mon corps, je ne suis qu’un trou à sa disposition, sa chose, son esclave. Et moi je le frapperai dans ces moments là. Pas le temps de souffler, de récupérer, il me rend folle. Je ne peux que subir l’assaut de ses doigts intrusifs. Encore et encore, car Il n’arrête pas. Il est le Maître, il jouit de sa position. Il veut me voir m’abandonner, lâcher prise, renoncer au contrôle. Alors je plie, je me détends, je le laisse me fouiller même si mon corps n’en peut plus… Et je jouis malgré moi, simple poupée entre ses doigts.

Je suis à Lui, Il est en moi, je ne bouge plus sous ces cinq doigts, je plie, je ploie.

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