Au cours d'une sortie avec ma classe dans le coin de Sète, au bord de l'étang de Thau, j'ai pu appréhender l'ostréiculture. Passionnant certes, savoir comment sont élevées les huîtres et combien de temps il leur faut pour arriver dans notre assiette. Nous étions donc en train d'observer l'étang et ses tables lorsque mon regard est tombé sur... des chaînes! Je vous avoue qu'à partir de ce moment là je n'ai plus rien entendu sur les huîtres... Mon esprit est parti, des images se bousculaient dans ma tête, des frissons dans mon corps. Moi qui me pensais dans une sorte d'hibernation, je fus bien surprise par la réactivité de mon corps.
Devant moi une sorte de carcan géant, duquel pendaient de ongues chaînes rouillées, un boitier permettant de mettre le système au dessus de l'eau, mais aussi un seau en suspension... Le décor est planté: je me vois légèrement vétue, attachée à ces chaînes, mes pieds touchant à peine le sol en bos. Le vent qui me fait frissonner... Le défi à relever, le seau d'eau au dessus de moi prêt à tomber. L'obligation de rester immobile malgré les contraintes imposées, malgré ces mains qui jouent avec mon corps, malgré le vent frais qui me fait frissonner...
"Caro? Tu fais quoi là? tout le monde est dans le bus, on t'attend!!"
Un peu perturbée la Caro pendant le reste de la visite, mais que c'est bon de se sentir vibrer!! Encore...
Le patrimoine demande parfois un simple pas de côté...
RépondreSupprimerHum... ! Bien belle installation que celle-ci ! Miam !!! Rires !!!
RépondreSupprimerEncore ! Encore de vos envies si bien partagées s'il vous plaît !!!
J'arrive ici un peu par hasard, mais le hasard fait bien les choses.
RépondreSupprimerVoilà une jolie mise en scène de cette paradoxale liberté qui naît de la contrainte...
@ Ma petite Mainate... Toujours là quand il faut faire un pas de côté n'est ce pas?
RépondreSupprimer@ Malo: Merci pour ces encouragements... Pas d'autres sorties prévues avec la fac pour le moment, mais un petit détour en Ariège ce week end pourrait bien réveiller quelques envies enfouies...
@ FLOW: merci de votre passage, ça m'a permis de découvrir votre blog. Belle plume et belles émotions... Je reviendrai!!
Bonjour Caroline,
RépondreSupprimerUne très belle photo qui, au-delà de cette suspension à la Tinguely, s'ouvre sur un horizon où l'on distingue au loin une côté habité. Puisse celle-ci symboliser les rivages dont vous rêvez et que vous méritez d'atteindre et où vos envies et vos désirs pourront s'épanouir. En attendant cet abordage, gardez au fond du coeur cette image et ces pensées, la sensation du vent du large, frais et salé, faisant frissonner votre peau et le jeu savant de ces mains qui la parcourent alors que vous êtes ainsi exposée, immobile et savamment contrainte, comme une offrande à Poséidon... Que cette vision vous donne le sourire et fasse briller vos yeux.
Lycaon
PS. Hasard, coïncidence ou clin d'oeil, j'ai découvert votre lieu d'écriture en suivant les (belles) ondes d'une amie, fille de la mer, de la lande et des légendaires forêts bretonnes. Merci à vous, chère Malo...
De rien Cher Lycaon,
RépondreSupprimerC'est un plaisir pour moi d'avoir participé à votre découverte de ce si joli lieu d’écriture, puisqu'il vous plait... sourire.
Bonjour Lycaon,
RépondreSupprimerBienvenue chez "moi" et merci pour votre commentaire qui a eu l'effet escompté: un joli sourire sur mes lèvres ce matin!! Oui cette image est belle et je la garde en tête... La patience est une de mes qualités, alors je saurai attendre pour vivre ces belles émotions...
Bonne journée à vous,
Caroline.
P.S: je suis curieuse... N'avez vous point de "chez vous" où vous découvrir un peu?
Merci Caroline pour ce joli sourire sur vos lèvres.
RépondreSupprimerEt soyez curieuse, c'est une belle qualité plus qu'un vilain défaut, non ? N'est-ce pas d'ailleurs ce que vous demandez à vos élèves ?
Mais non, je n'ai pas de "chez moi" puisque je ne vis ces rêves... qu'en rêves. Alors à quoi bon avoir un "chez moi" qui n'intéressait personne ?
Belle journée à vous
Lycaon
PS. Saviez-vous qu'à quelques encablures (allez, va pour le néologisme "enchaînures, sourires)de l'étang de Thau se trouve un célèbre "donjon" évoqué dans l'ouvrage très médiatisé (et très critiqué aussi) d'un "Maître" qui eut même droit en son temps à son portrait dans Libé ?
Cher Lycaon, c'est se dévaloriser que de juger que personne ne s'intéresserait à votre "chez vous"! Moi je serai la première à répondre présente!!
RépondreSupprimerSinon je n'étais pas au courant pour le célèbre donjon, ni le Maître... Mais je serai avide d'en savoir davantage...
Sourires. Merci de ces mots, chère Caroline. Lesquels me font réfléchir et qui sait si je n'ouvrirai pas bientôt mon petit chez moi, même si vous ne devez en être que l'unique visiteuse.
RépondreSupprimerJe ne saurai résister à l'appel de votre curiosité et de votre soif de savoir. Souhaitez-vous que je vous réponde ici ?
Vous pouvez me répondre sur ma boîte mail, comme ça je saurai le fin mot de l'histoire : stellaluna31@hotmail.fr
RépondreSupprimerA très vite,et merci...
Heu... si je peux me permettre... vous ne seriez pas la seule, Chère Caroline, à suivre de près les écrits de Lycaon ! Rires !
RépondreSupprimerAlors cher Ami, c'est pour quand cette ouverture prochaine ? Sourire...
PS : moi aussi, j'aurais bien aimé connaître le fin mot de l'histoire.... sourire. Comment ça je réclame ? Moi ? Rires !