Il était une fois (partie 1)

Il était une fois une soumise enchaînée et enfermée dans un sombre cachot humide. Son Maître mécontent l’avait laissé là pour la faire réfléchir à sa conduite. Une longue chaîne partait de son collier et allait se fixer à un anneau incrusté dans le mur en pierre. Elle portait à ses poignets et chevilles d’épais bracelets en fer, ceux ci reliés entre eux par une chaîne qui partait de ses pieds jusqu’à son collier.
Dans ce cachot sombre elle distinguait un coin avec quelques cartons posés au sol et une mince couverture jetée dessus. Elle se dirigea à quatre pattes vers cet endroit et s’installa dessus, essayant de se couvrir avec la couverture pour ne pas ressentir le froid. Son corps nu tremblait, elle se recroquevillait pour essayer de garder la chaleur.
Elle ne sait pas combien de temps elle est restée dans ce cachot dans cette position mais elle n’arrivait pas à se reposer, la colère l’envahissait.
Un bruit de porte, des pas rapides. Il entre dans la pièce. Instinctivement elle s’est mis en boule et a fermé les yeux pour ne pas croiser son regard. Il s’avance et pose à côté d’elle une bougie, une feuille et un stylo.
Elle ne bouge pas, attentive au moindre bruit, puis elle sent deux mains lui saisir la tête pendant qu’une voix forte lui demande d’ouvrir les yeux. Elle ne le fait pas et les serre davantage. Aucun bruit. Elle sent son souffle chaud près de son visage et sa voix « ouvre les yeux maintenant ».
Elle ne bouge pas tiraillée entre la peur de le regarder et la volonté de désobéir, de marquer son désaccord. Une gifle en plein visage la sort de sa torpeur, elle dégage sa tête pour l’enfouir entre ses bras. Elle ne veut pas lui montrer ses larmes. Elle reste immobile attendant naïvement son départ. Mais Lui savait l’enjeu de cette rébellion, il ne voulait rien laisser passer et lui dis « Très bien, tu désobéis, tu en subis les conséquences ». Il se redresse doucement et défait sa ceinture. Le silence. Puis un coup vient s’abattre sur ses fesses. Elle ne peut s’empêcher de redresser la tête en poussant un gémissement. Il la saisit alors par les cheveux et lui glisse à l’oreille « Tant que tu ne t’excuseras pas, je n’arrêterai pas ». Il se place alors derrière elle lentement et attend quelques instants. Ses pensées partent dans tous les sens…
Elle sait qu’elle a mérité ce châtiment, elle l’a provoqué délibérément en refusant de manger dans sa gamelle. Il avait tenté de lui donner à manger lui même mais elle l’avait mordu et de son autre main elle avait renversé tout le contenu de la gamelle par terre. Fou de rage il l’avait saisi par son collier et l’avait traînée jusque dans ce cachot…
Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait agi comme ça, elle avait besoin de se mesurer à lui, de le provoquer, de le tester…